Wonder Woman : Warner Bros / MacLaren, les raisons de la discorde ?

Après un départ bien inattendu du poste de réalisatrice du blockbuster, quelques informations commencent à filtrer sur ce ’divorce’. Et elles risquent de fâcher ...

Pour qui suit un peu le petit monde des séries, Michelle MacLaren est loin d’être une inconnue car bien avant d’avoir officié en tant que réalisatrice sur Breaking Bad ou Game of Thrones, on a pu la voir derrière la caméra de The X-Files, et productrice de près d’une cinquantaine d’épisodes de cette dernière. Elle a donc largement fait ses preuves en terme de séries d’action et certains attendaient avec impatience qu’elle ai la chance de briller sur grand écran. Le communiqué de presse de Warner Bros annonçant son arrivée sur le premier film solo de l’Amazone indiquait qu’elle « développerait » et « dirigerait » le film, ce qui signifie un lourd apport créatif dans l’élaboration de l’histoire.

Selon Variety, la vision de MacLaren pour Wonder Woman était très différente de celle du studio. Apparemment, elle voyait le film comme un conte d’origine épique dans la veine de Braveheart, tandis que Warner Bros. voulait « une histoire plus centrée sur les personnages, moins chargé en action ». Le studio serait devenu « de plus en plus préoccupé » par l’idée de voir MacLaren à la barre d’une production pleine d’action à grande échelle bien qu’elle ai montré une telle maîtrise dans Breaking Bad et traité avec d’énormes ensembles sur le Trône de Fer. Il semblerait que le studio veuille changer de genre après un Batman v Superman gavé d’action (le Suicide Squad de David Ayer étant plus du genre « un homme avec une mission »), mais, si ce rapport se révélait exact, lire ainsi les inquiétudes sur les capacités d’action de MacLaren va sembler pénible à bon nombre.

En outre, Badass Digest rapporte que l’un des points de discorde sur le film était sa période : Zack Snyder (directeur de la création de l’Univers DC ?) voulait un film qui se déroule lors de la Guerre de Crimée, tandis que MacLaren souhaitait la Première Guerre Mondiale.
En outre, MacLaren désirait apparemment faire du personnage de Steve Trevor, le petit ami de Wonder Woman, une demoiselle en détresse. L’idée serait allée un peu trop loin, rendant Trevor incompétent et faisant donc patauger l’histoire d’amour.

Certes avec des visions si différentes, on se réjouirait presque de ce ’divorce’ mais si la vraie raison est la crainte de Warner Bros. de voir MacLaren gérer les séquences d’action à grande échelle, on se demande bien pourquoi une telle différence de traitement avec Alan Taylor (Thor 2 - Le Monde des Ténèbres) ou Colin Trevorrow (Jurassic World).

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