Arrow : Review 3.15 Nanda Parbat

Que ce chapitre avec Ra’s Al Ghul est pénible ! On se demande si cette saison 3 a vraiment une intrigue (hormis Laurel et Ray), les rebondissements des derniers épisodes sont tellement grotesques qu’Arrow perd d’énormes points en matière de continuité et de crédibilité.

Toujours aussi peu expressif et pas franchement clair sur ses intentions, le big boss de la Ligue des Assassins nous exaspère à ne pas jouer franc jeu ! Il en a carrément rien à faire qu’Oliver soit encore en vie ce qui nous rend très très perplexe. Quant à sa proposition au « héros » de Star City...comment dire...Oliver...à la tête de la Ligue des Assassins ? C’est sans doute l’un des rebondissements les plus ridicules qu’on ait vu dans la série. Oliver étant déjà incapable de prendre de bonnes décisions en temps normal (sauf lors de la première saison), on se dit que la tâche que veut lui confier Ra’s Al Ghul va très très vite tourner au vinaigre ! Surtout qu’il est très loin d’avoir retrouvé son instinct de tueur ! La preuve : il a été incapable de tuer Ra’s Al Ghul !

Heureusement, le retour de Nyssa apporte un peu de lucidité à cet épisode qui en a vraiment besoin (surtout avec l’obstination démesurée d’Oliver pour sauver Malcolm, même si les flashbacks se montrent un peu plus cléments à l’égard du héros looser) ! La fille de Ra’s Al Ghul fait ce qui était nécessaire (au même titre que Laurel et Thea) pour que Malcolm passe enfin un sale quart d’heure et le voir souffrir pour tous ses crimes. On avait tellement attendu ce moment, mais ça a été très vite expédié, ce Malcolm salement amoché, mais rien de plus (même pas une toute petite séance de torture !) et Ra’s n’a même pas encore pris de décision quant à ce dernier. Consternant ! Pire : la mort de Sara, il s’en fiche royalement ! Mais le code de la Ligue n’était-il pas de venger les leurs qui ont été tués ? Affligeant.

À l’image des liens naissants entre Laurel et Nyssa (si seulement Nyssa pouvait apparaître beaucoup plus souvent dans Arrow !), le fait que Thea décide de son propre chef de tout dire à Laurel est extrêmement satisfaisant. Bien que le personnage ait été mis de côté pendant une bonne partie de la saison, la demi-sœur cadette d’Oliver est bien plus mature que son propre frère qui continue à cacher des choses, défendre celui qu’il n’est pas censé défendre et oser affronter celui qui l’a littéralement tué. Espérons que cela continue par la suite !

Laurel continue son chemin vers l’indépendance vis à vis d’Oliver et le fait qu’elle lui réponde aussi brutalement, qu’elle soit insolente envers lui c’est une fois de plus un pas de géant dans son évolution (pas en tant que super héroïne, mais en tant que femme). Quant à Ray Palmer, même si les scénaristes ne se sont pas vraiment surpassés pour développer de manière concrète ce personnage, Nanda Parbat nous montre un tout autre aspect du nouveau propriétaire de Queen Consolidated. Un Ray Palmer complètement abattu, à bout, qui se néglige et finit par se reprendre en main grâce à Felicity, qui retrouve enfin le rôle qu’elle avait depuis le début de la série. Et n’en déplaise à certains, sa relation avec Ray prend une tournure très intéressante, logique (depuis le temps qu’ils se tournaient autour ces deux là) et par la même occasion, l’apprenti ATOM (qui prend son envol au sens littéral) va - espérons que cette fois-ci soit la bonne - enfin occuper un peu plus de place dans Arrow ! Parce qu’on a l’impression que les scénaristes nous présentent ce personnage et ne prennent même pas la peine de le développer comme il se doit !

Assez bien fourni en matière de scènes d’action, Nanda Parbat aborde aussi la gestion de la culpabilité de Thea et de Roy, même si ça n’apporte pas grand chose à l’histoire. Si le premier se montre assez discret, Thea n’y va pas par quatre chemins avec Nyssa lorsqu’elle lui demande de la tuer ! Rien que ça ! Nyssa va-t-elle s’exécuter ou pas ? Affaire à suivre...

 Episode : 3.15
 Titre  : Nanda Parbat
 Date de première diffusion : 25 février 2015 (CW)
 Réalisateur : Gregory Smith
 Scénaristes : Histoire de Wendy Mericle & Ben Sokolowski ; adaptation d’Erik Oleson & Ben Sokolowski