Kinotayo 2014 : La cérémonie de clôture

Date : 29 / 12 / 2014 à 08h30
Sources :

Unification


La cérémonie de clôture du 9ème Festival Kinotayo a eu lieu le samedi 20 décembre à la Maison de la Culture et du Japon (MCJP, 101Bis Quai Branly, 75015 Paris).

Le président de de l’association Kinotayo Kiyoji Katakawa fait un bilan de cette édition. Le premier point fort de cette année était une sélection de films qui a été faite par de nombreuses personnes, ce qui a donné une très belle édition.
L’autre point fort était les partenaires associés à Kinotayo qui sont fidèles depuis des années, ainsi que les nouveaux partenaires qui se sont associées à cette édition.
Le bilan complet des spectateurs n’est pas encore connu, mais il y a eu plus de 1 000 spectateurs lors de la semaine ouverture au Gaumont Opéra Premier, soir une augmentation de plus de 40 % depuis l’année précédente.
Kinotayo c’est enfin la participation de nombreux réalisateurs japonais qui n’hésitent pas à venir du Japon à la rencontre de leur public français. Ils étaient 11 cette année.

Madame Flageolet Casassus, directrice des Affaires culturelles du Conseil Général du Val d’Oise, a ensuite pris la parole pour remercier le festival Kinotayo de cette édition et rappeler la participation du Val d’Oise à cet événement. Le Conseil Général du Val d’Oise continuera son association avec Kinotayo pour la 10ème édition à venir en 2015.

L’ambassadeur du Japon, Yoichi Suzuki, a aussi pris la parole afin de remercier encore une fois le festival Kinotayo de l’action qu’il mène pour la promotion des films japonais sur le sol français.

Après ces discours, il y a eu la remise des prix gagnés par le public tiré au sort pendant toute la durée du festival. Ainsi un certain nombre de personnes sont repartis avec des imprimantes ou des bons pour des produits de beauté.

La cérémonie s’achève enfin par les remerciements adressés à tous les bénévoles sans qui le festival ne se serait pas déroulé dans de telles conditions.

La prochaine édition qui sera la 10ème est déjà en préparation et s’annonce déjà comme une édition qui marquera le festival.

Kinotayo, c’est la présence de nombreux réalisateur qui n’hésitent pas à venir du Japon rencontrer le public français. Vous pouvez trouver ci dessous un montage fait pas Kinotayo concernant la rencontre avec ces différents réalisateurs. Les rencontres ont été intéressantes et bien peu ennuyeuses. Vous pourrez en retrouver un certain nombre intégralement filmée par Kinotayo dans la suite de l’article.

Présentation des réalisateurs :


Après les discours de clôture du festival, la remise des prix a eu lieu.
Lors de la première édition de Kinotayo, lorsqu’il a été question de prix, il a été demandé aux réalisateurs japonais ce que ces derniers attendaient du festival. Ils ont répondu qu’ils connaissaient l’avis des critiques, qu’ils connaissaient l’avis des diffuseurs, ainsi que celui du public japonais. Ce qui les intéressait était le ressenti du public français. C’est ainsi que le soleil d’or est né et qu’il correspond au prix du public.

Les 8 films en compétition étaient :

  • Backwater
  • Disregarded People
  • Forma
  • La Maison au toit rouge
  • Seventh Code
  • Tamako in Moratorium
  • The End of the Special Time We Were Allowed
  • The Horses of Fukushima
  • The Light Shines Only There

Présentation des films à partir d’un montage fait par Kinotayo :


Soleil d’Or 2014, prix du public : La Maison au toit rouge de Yoji Yamada
C’est l’éditeur Pyramide distribution qui diffusera prochainement le film sur les écrans français qui est venu chercher le prix au nom du réalisateur. Le prix sera ensuite envoyé à Yoji Yamada.

Ce prix me fait bien plaisir. J’ai déjà dis tout le bien que je pensais du film dans l’article concernant l’ouverture du festival (que vous pouvez retrouver ici). Une critique détaillée sera disponible pour la sortie du film en salle le 1er avril 2015.

Je m’étais déjà exprimé concernant les prix du public attribué au film d’ouverture lors du prix décerné à l’Etrange festival 2014. Et bien les votes du public concernant le film d’ouverture n’ont pas été comptabilisés pour l’attribution du prix. Ce dernier correspond à la moyenne obtenue par chaque film. Le nombre de spectateur ne défavorise donc pas, en théorie, l’attribution du prix.
La Maison au toit rouge a eu une note de 19,5 / 20. Le système de notation de Kinotayo peut un peu surprendre. En effet la note correspond à la fois à l’intérêt que l’on a trouvé au film mais aussi à ce qu’on n’a pas aimé dedans. Ainsi la note 10 indique que l’on a tout aimé et la note 7 que l’on a bien aimé le film sauf la réalisation, et ainsi de suite.
La Maison au toit rouge a eu 95 % de notes parfaites et aucune notes négatives (< 5).
Le seul reproche que l’on pourrait faire au film est qu’il ne jouait pas vraiment dans la même catégorie que les autres films en compétition. En effet, c’est un film qui a eu un budget conséquent et cela se voit bien. Mais cela n’enlève rien au fait que la réalisation, les acteurs et le scénario sont formidables.

La Maison au toit rouge - Bande-annonce [VO] :


Le film qui a fini deuxième est le très bon Tamako in Moratorium de Nobuhiro Yamashita. Ce film fait pour une chaîne câblée a eu un petit budget et ne dure qu’une heure 18. Mais le scénario bien conçu, la réalisation agréable et surtout l’impeccable interprétation des deux acteurs principaux, Atsuko Maeda et Suon Kan, en font un film bien plaisant à regarder. Je croise les doigts pour qu’il y ait une suite, peut-être projetée lors d’un prochain Kinotayo.

Tamako in Moratorium // Nobuhiro YAMASHITA :
Après avoir terminé ses études à l’université, Tamako retourne dans sa ville natale. Elle s’installe chez son père, responsable d’un magasin d’équipement de sport. Mais elle n’aide pas au magasin et ne participe pas aux travaux ménagers. Elle passe ses journées à manger, faire la sieste, jouer aux jeux vidéo ou lire des mangas. Son père ne cautionne pas la vie qu’elle mène, mais ne peut s’empêcher de continuer à la couver. Pourtant, peu à peu, au fil des saisons et au contact de son père et de ses proches, l’esprit et l’attitude de Tamako commencent à changer.


Prix de la Presse 2014 : Disregarded People de Hideo Sakaki (à l’unanimité)
Jury du prix presse : Justin Kwedi, Stéphane du Mesnildot, Nicolas Thévenin.
Le réalisateur est venu chercher son prix. Il était très content que son film ait été récompensé. Ce dernier n’a pas encore de diffuseur français mais il serait ravi qu’il trouve un distributeur pour les salles françaises même si ce n’était que pour 1 ou 2 jours. Il serait d’ailleurs prêt à revenir en France pour le promouvoir.
Le film est l’adaptation d’un manga de son père, Inochi (aka George) Akiyama. Hideo Sakaki aimerait d’ailleurs faire découvrir l’œuvre de son père qui n’est pas que constituée de mangas assez sombres et durs comme Disregarded People, mais aussi d’œuvre plus légères et drôles. D’ailleurs certains de ses mangas sont traduits en français (Jintarô - Le caïd de Shinjuku et Anjin San).

Je n’ai malheureusement pas pu aller voir le film. Néanmoins les personnes que je connais qui ont vu Disregarded People m’en ont tous dit du bien.

Disregarded People // Hideo SAKAKI :
Yûsuke Mamiana, un homme d’âge moyen, arrive dans une ville portuaire de campagne. Laid et antipathique, ses affaires ne marchent pas et ses relations avec les gens sont tout aussi chaotiques. N’ayant nulle part où aller, il retourne dans sa ville natale où il a été abandonné très jeune par ses parents. Personne ne se souvient de lui et tous le regardent avec suspicion. Seule Kyôko semble avoir de l’affection pour lui. Cette jeune femme au visage marqué cherche un peu d’amour dans cet homme déchiré. Ne sachant comment réagir, Yûsuke répond par le sexe et la violence. Bien qu’elle soit dégoûtée par lui, Kyôko continue malgré tout à le voir car elle se sent enfin traitée comme une femme désirable.


Prix Image : Forma de Ayumi Sakamoto (à l’unanimité)
Jury du prix image : Cédric Dupire, Marie Spencer, Muriel Coulin.

Forma a un scénario qui est intéressant. Les acteurs jouent bien des rôles parfois délicats. Mais je trouve personnellement que la réalisation n’est parfois pas complètement maîtrisée. Quant à l’image, cette dernière ne m’a pas vraiment convaincue. Le jury qui a décerné le prix de l’image a trouvé, entre autres, que la photographie était très réussie et que les cadrages sortaient de l’ordinaire avec notamment des cadrages hors champ très intéressants. Les cadrages dont il parle sont trop longs et pénibles, au bout d’un moment, à regarder. En effet une des scènes montre un entrepôt dans lequel la caméra est fixée sur un point pendant que l’action se passe hors champ. Et cette scène, centrale pour le film, dure longtemps. Le film aurait vraiment gagné à avoir un montage un peu plus précis et surtout des coupes qui auraient fait du bien à l’histoire en général.

FORMA // Ayumi SAKAMOTO :
Un soir, en rentrant chez elle, Ayako Kaneshiro retrouve une ancienne camarade d’école Yukari Hosaka. La voyant en difficulté, Ayako l’invite à travailler dans sa société, ce que Yukari accepte rapidement. Mais, tout d’un coup, Ayako devient très froide avec elle. Son comportement étrange met Yukari de plus en plus mal à l’aise. Afin de comprendre d’où vient cette haine grandissante, Ayako décide de mettre cartes sur table. Quels mensonges se cachent derrière cette machination ?


Rencontre avec Ayumi Sakamoto // FORMA :


La clôture de la soirée se termine par la projection du court métrage de 29 minutes Beautiful New Bay Area Project de Kiyoshi Kurosawa, avant de s’achever par un cocktail offert par Matsuri, Suntory et Takara.

Beautiful New Bay Area Project est une commande hongkongaise. En effet Hong Kong a demandé à plusieurs grands réalisateurs de faire des courts-métrages ayant pour thématique la beauté de la femme. Kiyoshi Kurosawa a réalisé beaucoup de films mais aucun vraiment d’action. Il a vu en projection Piégée de Steven Soderbergh qui racontait l’histoire d’un agent d’élite piégé.
Pour ce court-métrage il a pris le même directeur des combats que pour Seventh Code. Il avait rencontré ce dernier lors du tournage de Real qu’il avait réalisé avant Seventh Code.
Il n’a pas choisi spécialement une actrice connue, mais après un casting a retenu une comédienne qui était très à l’aise avec son corps, et capable elle-même d’interpréter des cascades et des scènes d’action, ce qui est rare parmi les jeunes actrices japonaises. Cela a permis de tourner les scènes sans doublure.
Enfin l’originalité de la réalisation tient au fait que l’équipe technique était composée des étudiants de l’école de cinéma dans lequel le réalisateur donne cours.
C’est aussi le premier film en cinémascope de Kiyoshi Kurosawa.

Beautiful New Bay Area Project de Kiyoshi Kurosawa
Interprètes : Mao Mita, Tasuku Emoto, Jinsei Morishita
Sortie : 2013 | Durée : 29 min
Une comédie noire sur fond de kung-fu, signée par l’inimitable Kiyoshi Kurosawa. Yôko, la belle dockeuse, est maître de kung-fu, ce qu’est bien loin d’imaginer son admirateur effronté. Le jeune homme était sur le point de se mettre fin à ses jours lorsqu’il la remarquée. Mais alors qu’il essaie de l’impressionner avec de l’argent et en se comportant de façon inappropriée, Yôko lui montre alors son vrai visage.

Beautiful New Bay Area Project est un court-métrage bien plaisant. Le réalisateur nous offre encore une fois un portrait de femme forte qui sort de l’ordinaire. Cette dernière, ouvrière dans une usine, sait se battre avec élégance et nous en fait démonstration plus que réussie. Je ne saurai qu’encourager tous les amateurs de Kiyoshi Kurosawa à voir ce court-métrage si ils ont l’occasion. Ils ne perdront pas leur temps.


Kiyoshi Kurosawa signe aussi Seventh Code qui était en compétition cette année. Ce film, moyen métrage d’une heure, est extraordinaire pour plusieurs raisons. Il s’agit d’une commande pour un bonus DVD. Au Japon, lors de la sortie d’un nouvel album d’un(e) chanteur(se) à succès, l’album est vendu avec un bonus. Ce dernier peut prendre la forme d’une interview, d’un clip vidéo… Kiyoshi Kurosawa lui fait un film, pour le même budget.
La chanteuse Atsuko Maeda est aussi comédienne et le réalisateur avait voulu travailler avec elle quelques années auparavant sur un film dont elle aurait eu le deuxième rôle. Ce film avait avorté mais le réalisateur avait toujours eu envie de travailler avec elle.
La sortie de la dernière chanson de l’artiste lui a permis de lui proposer un film dont elle serait l’héroïne. Il signe aussi le scénario d’une histoire, relativement courte, mais passionnante et montre à tous quel grand réalisateur il est. En effet le film avec un budget réduit est remarquable et surfe sur différents genres (romance, policier, espionnage, action) de façon harmonieuse.
Le réalisateur lui-même a remercié le festival Kinotayo lors de la projection du film en sa présence le vendredi 12 décembre pour avoir sélectionné son film en compétition et ainsi avoir reconnu qu’il s’agissait d’une œuvre à part entière.

Quant à Atsuko Maeda elle montre avec ce film et Tamako in Moratorium que c’est une véritable actrice et que la palette de ses rôle est bien large. Une jeune actrice qu’il ne faudra pas hésiter à suivre dans les prochaines années dans la production cinématographique japonaise.

Je ne peux que conseiller de voir Seventh Code comme un film très sympathique et un exercice formidable de réalisation. Certains devraient s’en inspirer.

Seventh Code // Kiyoshi KUROSAWA :
Vladivostok, Russie. Akiko est à la recherche de Matsunaga, un homme d’affaires qu’elle n’arrive pas à oublier depuis qu’ils ont passé une soirée ensemble. Le retrouvant enfin, Matsunaga, qui ne se souvient pas d’elle, lui dit de ne faire confiance à personne dans ce pays étranger et disparaît à nouveau. Réussissant à se faire embaucher dans un restaurant tenu par un expatrié japonais, Akiko passe son temps à scruter la rue jusqu’à ce qu’elle voit Matsunaga passer. S’ensuit une filature à travers la ville jusqu’à une usine désaffectée où Akiko l’aperçoit en train de faire des affaires avec la mafia locale...


Présentation de Seventh Code par Kiyoshi Kurosawa :
« Kiyoshi Kurosawa, né en 1955 à Kôbe, est la figure de proue de la « Nouvelle Vague » ayant émergé au Japon dans les années 90. Fortement marqué dans son enfance par la série B horrifique italienne et le cinéma d’action hollywoodien des années 70, il commence à réaliser ses premiers films en 8 mm alors qu’il étudie la sociologie à l’université de Rikkyô, où il suit les cours de cinéma de l’influent critique Shigehiko Hasumi. Assistant de Kazuhiko Hasegawa et Shinji Sômai, il fait ses débuts professionnels dans le cinéma pink avec Kandagawa Wars (1983). Dans les années 90 il travaille principalement pour la télévision et le marché de la location vidéo, naviguant entre les genres (yakuza, horreur, policier, comédie), il réalise pas moins de 25 longs métrages avant d’obtenir la reconnaissance internationale avec le thriller Cure (1997). Il s’affirme dès lors comme un véritable auteur dont les films sont montrés dans les plus grands festivals : License to Live (Berlin), Vaine Illusion (Venise), Charisma, Jellyfish et Tôkyô Sonata (Cannes). Il contribue parallèlement à rénover le film de fantômes moderne avec des films comme Séance (2000), Kaïro (2001), Loft (2005) ou Rétribution (2006). Il est également l’auteur d’ouvrages critiques et enseignant en cinéma. »


Pour les amateurs du réalisateur, le Forum des images dans le cadre du cycle Contamination (du 9 décembre au 25 janvier 2015) projette Kairo (une apocalypse fantôme très réussie) et Jellyfish (vous pouvez retrouver le programme ici).

Q&A de Kiyoshi Kurosawa après la projection de Seventh Code :


The Horses of Fukushima // Yoju Matsubayashi :
Personne n’aurait pu prédire le terrible destin de Mirror’s Quest et ces chevaux de Fukushima en mars 2011. Échappant de peu au tsunami et exposés aux radiations dans le périmètre de 20 km autour de la centrale nucléaire, l’écurie s’est retrouvée abandonnée pendant des semaines sans nourriture. Condamnés à être euthanasiés, les chevaux ont survécu grâce au rôle primordial qu’ils jouent dans le grand festival annuel équestre qui existe depuis plus de 1000 ans. L’avenir de cette écurie est devenue un véritable casse-tête pour les autorités et pour la société de viande chevaline voisine. Ironiquement, la catastrophe nucléaire aura permis aux chevaux de Fukushima de vivre plus longuement, sans crainte d’être abattus.

Ainsi que l’explique parfaitement le résumé ci-dessus, The Horses of Fukushima permet de découvrir le traitement réservé à une partie des chevaux au Japon. En effet les anciens chevaux de course sont ensuite vendus, puis engraissés. Ces chevaux participent à un festival folklorique dans lequel ils tiennent une part importante. Ce qui est moins connu et qu’une fois le festival terminé, ils se retrouvent généralement à l’abattoir. La catastrophe de Fukushima a finalement permis à ce que les chevaux survivants échappent à ce destin fatal car la viande n’était pas jugée apte à la consommation humaine.
Ce très beau documentaire est vraiment intéressant et je ne saurais trop le conseiller surtout aux amateurs de chevaux.


Rencontre avec Yôju Matsubayashi // The Horses of Fukushi :


The Light Shines Only There de Mipo O
Suite à accident, Tatsuo ne travaille plus. Depuis, il vit au jour le jour, sans but. Un jour, il fait la connaissance de Takuji, un garçon grossier mais attachant, à qui il donne son briquet. En retour, Takuji l’invite chez lui, une vieille baraque laissée à l’abandon où il vit avec Chinatsu, sa soeur aînée et ses deux parents. Tatsuo et la jeune femme se sentent attirés l’un vers l’autre et se rapprochent peu à peu. Mais Tatsuo est loin d’imaginer la vie sordide que mène Chinatsu pour subvenir aux besoins de sa famille. Malgré tout, l’amour que lui porte Tatsuo reste inébranlable. Grâce à elle, il reprend le goût à la vie et sent que la chance lui sourit de nouveau. Jusqu’au jour où un nouvel incident survient.

The Light Shines Only There n’est pas un film facile et très drôle. Mais ce dernier offre un très bon portrait de femme magnifiquement interprétée par Chizuru Ikewaki ainsi que deux rôles d’hommes peut-être un peu caricaturaux mais joués brillamment par Gô Ayano et Masaki Suda.
Il s’agit aussi d’une très belle histoire d’amour, de rêves et de rédemption. C’est le Japon défavorisé qui est montré dans un film dans lequel, tel que c’est annoncé dans le titre, la lumière peut aussi briller.


Je tiens à remercier le festival Kinotayo d’avoir invité Unification à l’ouverture et la clôture du festival. Ce dernier a projeté des films intéressants et passionnants. Certes la sélection de cette année n’a pas offert de films vraiment décalés ou dérangeants comme les éditions des années précédentes, mais on peut dire que la qualité des films choisis était d’un très bon niveau.

Le festival a encore une fois été très agréable à suivre et m’a fait découvrir de beaux films japonais qui m’ont beaucoup plus.
Je tiens d’ailleurs à remercier tous les bénévoles et les organisateurs pour cette édition très réussie.

Merci aussi au festival d’avoir permis au public qui ne le connaissait pas, ainsi qu’à celui de ses amateurs, deux œuvres de Seijun Suzuki qui mérite d’être (re)connu par le public français.

La Marque du tueur // Seijun SUZUKI


La Jeunesse de la bête // Seijun SUZUKI


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