The Flash : Review 1.08 The Flash vs. Arrow

Le grand rendez-vous entre Barry Allen, Oliver Queen, leurs alter égos (et accessoirement leurs équipes respectives !) a enfin lieu et cette première partie du cross over est un feu d’artifice haut en couleurs plutôt réussi !

Alors qu’un méta humain a la capacité de faire ressortir la colère enfouie des gens pour commettre des braquages ici et là, Barry reçoit un coup de main de la part d’Oliver. Sauf que Barry n’a vraiment pas de bol, il a été infecté et forcément les résultats sont dévastateurs : toute sa colère refoulée remonte à la surface et tout le monde en prend pour son grade. Son punchingball favori ? Eddie. Certes, le personnage d’Eddie commençait à devenir intéressant, mais dans The Flash vs Arrow, on est perdus. Un coup, on a envie de le soutenir (parce que mine de rien, c’est un flic comme les autres qui fait son boulot), mais d’un autre, le voir aussi obstiné pour obtenir des forces spéciales pour stopper The Flash (qui n’est pas encore hors de contrôle) alors qu’il n’a aucune preuve que le bolide écarlate est bien un danger public ; ça devient agaçant. Mais au bout du compte, il a fini par obtenir ce qu’il voulait...

Revenons à Barry : malmené par Oliver pour l’entrainer (c’est le monde à l’envers !), complètement hors de contrôle à cause du méta-humain (qui n’est pas franchement transcendant et en plus, on constate à quel point les scénaristes se moquent de ce qu’il devient parce qu’on l’ignore aussi !) on a vu un Barry multifacettes et ce n’était pas du tout désagréable à voir. Grant Gustin excelle, une fois de plus, il joue sur plusieurs émotions dans le même épisode.

Flash vs Arrow fournit également un épisode bourré d’action, le paroxysme étant la scène de combat entre les deux héros mené d’une main de maître ! Même constat sur le plan de l’humour bien dosé et plutôt efficace (on apprécie notamment l’imitation de Cisco en Yoda). Tout cet ensemble bien mis en place avec une touche de réalisme surtout bien ancrée dans Arrow et un équilibre parfait entre les deux séries (hormis quelques couacs commis par les scénaristes de cette première partie du cross over - Felicity en soutien gorge était-ce utile ?).

Cette première partie aurait été parfaite si les scénaristes n’avaient pas accumulé deux grosses bourdes...La première, qu’Oliver ait le culot de donner des leçons de morale à Barry sur sa vie amoureuse alors que de ce côté là, c’est Oliver qui mérite un énorme zéro pointé ! C’est plutôt Barry qui devrait lui donner des conseils de ce côté là ! Deuxième bourde : transformer Iris en groupie d’Oliver (qui en rameute déjà pas mal sur son tableau de chasse), un rôle qui ne lui ressemble pas du tout et qui sonne terriblement faux. Mais la dérive d’Iris (on l’espère temporaire) ne s’arrête pas là : suite au comportement de The Flash, elle lui tourne définitivement le dos. On a une très mauvaise impression de retour à la saison 1 d’Arrow où Laurel faisait du va et vient quant à sa confiance envers le justicier de Starling City.

Et comme on s’en doutait, l’histoire de l’ancienne conquête qui a fait croire à sa fausse couche (ndlr : Arrow, fin de la saison 2) revient sur le devant de la scène (comme par hasard, elle retrouve Oliver au café où travaille Iris) à ce moment là. C’est vraiment mal amené et trop prévisible. La rencontre Oliver/Harrison n’était pas franchement utile et il n’a malheureusement pas apporté grand chose à l’épisode. Même constat pour le détective West. En revanche, l’ultime scène où Ronnie Raymond refait surface nous a scotchés, mais il n’est plus le même. Firestorm est déjà là et il nous tarde de voir comment les choses vont évoluer pour lui.

 Episode : 1.08
 Titre  : The Flash vs. Arrow
 Date de première diffusion : 2 décembre 2014 (CW)
 Réalisateur : Glenn Winter
 Scénaristes : Histoire de Greg Berlanti & Andrew Kreisberg , adaptation de Ben Sokolowski & Brooke Eikmeier