Transformers l’âge de l’extinction [Combo Blu-ray 3D + Blu-ray + DVD] : Le test

Date : 26 / 11 / 2014 à 12h48
Sources :

Unification France


Transformers L’âge de l’extinction
Disponibilité : 26 novembre 2014 Distributeur : Paramount Home Entertainment France


SYNOPSIS


Quatre ans après les événements mouvementés de «  Transformers : La Face cachée de la Lune  », un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…

NOTRE AVIS


C’est dans la petite ville tranquille du Texas, que Cade Yeager (Mark Whalberg) tente comme il le peut d’élever sa fille Tessa (Nicola Peltz) depuis la mort de sa femme. Inventeur fauché, il va mettre la main sur un camion qui s’avèrera être Optimus Prime.

Remember Chicago ? Vous souvenez-vous ? C’était dans la trilogie précédente. Ici on repart à zéro pour un tout nouveau film. Nouveaux acteurs, nouvelle histoire, nouveaux lieux et surtout nouveaux Transformers. Rassurez-vous, les principaux anciens sont là mais c’est aussi l’occasion d’en présenter des nouveaux comme les Dinobots. Entre Reboot et suite, le film, mis à part cette affiche "Remember Chicago," préfère faire table rase du passé pour proposer un film encore plus gros, encore plus grand avec encore plus d’action dedans. Et c’est bien là ce que propose le film, de l’action, de l’action et encore de l’action. L’histoire aussi contestable qu’elle puisse être, permet de nous plonger dans un divertissement hors norme.

Michael Bay propose un film épique, visuellement époustouflant, maitrisé de bout en bout, plus grand, plus vrai, plus abouti, plus adulte et plus amusant avec des acteurs certes clichés (la bimbo, le beau gosse et le papa protecteur) mais convaincants avec quelques pointures intéressantes chez les méchants comme Stanley Tucci, Kelsey Grammer (énorme maire de Chicago de la série Boss) et Titus Welliver. Le rythme donné au film est parfait, lent au début pour présenter les personnages puis il nous plonge ensuite dans l’action qui nous fait rentrer dans un espèce de grand-huit non stop beaucoup trop long duquel on ressort exténué par la multiplication des images, la débauche d’effets spéciaux et des scènes d’action qui s’enchainent sans vouloir en finir. Mais il faut reconnaitre que Bay est véritablement le maitre de la discipline, le maitre de l’Entertainment, du divertissement pur. Et on ne lui en demande pas plus dans ce film là. Il le sait et il le fait en s’amusant beaucoup.

C’est diablement efficace, certes, l’histoire n’est pas le point fort du film, elle est centrée sur les relations entre un père et sa fille au milieu de la tumulte. Mais c’est là qu’en plus d’être doué, on se rend compte que Michael Bay est un réalisateur/producteur intelligent. Il sait "vendre" ses talents pour un film plus léger à (très) grand spectacle comme Transformers 4, pour lequel il n’a plus à faire ses preuves et monte même la barre très haut. La contrepartie pour lui a été le feu vert que lui a donné le studio pour des films "plus intimistes" comme a pu l’être No Pain No Gain qui est un petit bijou. Bay s’amuse comme un fou avec ses robots qui lui permettent de proposer une autre facette de son talent dans d’autres types de film.

Le seul reproche à faire au film réside dans sa longueur. Bay avait visuellement de quoi remplir 2 films mais le réalisateur n’est pas avare et propose un spectacle grandiose, complet, qu’il aurait très facilement pu rendre moins attrayant, un feu d’artifice que l’on traverse bouche bée. Pari réussi ? Assurément.

TECHNIQUE

  • Image : Letterbox 2.40:1
  • Langues : anglais Dolby Atmos - Français, italien, espagnol et anglais Audio Description : Dolby Digital 5.1 Surround
  • Sous-titres : anglais, français, danois, néerlandais, finnois, italien, norvégien, espagnol, suédois et anglais pour les malentendants
  • Durée : 165 minutes
  • Prix public indicatif : 29€99

L’image : Inutile d’y aller par 4 chemins, ce film est une pure merveille visuelle, l’image fourmille de détails à l’écran, elle est d’une profondeur et d’une clarté inouïe. Le réalisateur a utilisé pour son film ce qu’il se fait de mieux au niveau des caméras existantes et le rendu est juste sublime. Colorimétrie et contrastes sont incroyablement irréprochables et ce film sera sans aucun doute un disque de démonstration.

Le 3D : Le rendu est plutôt bluffant, la profondeur de champs 3D est inouïe et les effets 3D lors des séquences d’action (3/4 du film) sont exemplaires. C’est du jamais vu jusqu’ici. Au rayon jaillissement, c’est là aussi Noël puisqu’ils sont très nombreux mais tellement bien intégrés qu’ils deviennent part entière de l’image. Tout est matière à jaillir, étincelles, éclaboussures, robots... c’est du quasi non-stop. Exit les flous d’arrière plan, ne cherchez pas tout est parfait. La barre est véritablement haute pour les films qui passeront derrière.

Le son : La piste son VO propose du Dolby Atmos et c’est une première pour un Blu-Ray. Ce format est une véritable tuerie au cinéma (avec jusqu’à 24 enceintes dans la salle dont les dernières au plafond), il devrait révolutionner le home cinéma. Alors forcément avec un tel film, il va falloir penser à renouveler son matériel (note à mon rédacteur en chef, ne pas oublier de me changer mon matériel pour Noël). Changer son décodeur et rajouter entre 2 et 4 enceintes au plafond. Bien évidemment ce n’est pas encore mon cas mais dans des conditions "normale" la piste proposé est tout de même tonitruante, dynamique, l’immersion est totale, on est en plein cœur de l’action. Toutes les enceintes sont solidement sollicitées (mention spéciale au caisson de basses), les dialogues sont clairs et ne sont à aucun moment pris dans le tourbillon des effets sonores puissants et d’une très belle musique. La VF, forcément moins bonne, manque de profondeur mais n’est pas en reste et demeure très agréable mais elle ne saura rivaliser avec la piste VO.

Bonus

  • Bay en action (10’45) Le réalisateur Michael Bay, véritable chef d’orchestre dévoile quelques techniques de tournage sur des scènes d’action très spécifiques, sans toutefois trop en dire avec pour illustrer de nombreuses imagines issues du tournage.
  • L’évolution dans l’extinction (120’02) 8 modules d’un quart d’heure environ chacun pour un énorme making-of de plus de 2 heures qui détaille toutes les nouveautés du film : Les nouveaux personnages gentils comme méchants, les véhicules qui sont des personnages à part entière. Mais on y parle aussi des lieux de tournage, des décors, des cascades, des . Interview, images de tournages ponctuent ce making-of aussi long qu’intéressant... Tout y est.
  • Juste un film énorme de plus (10’03) Des cascades, des explosions, des hélicoptères, des voitures, des acteurs qui volent, des figurants qui courent et beaucoup de bon temps passé et de bonne humeur sur le tournage. Encore l’occasion de se régaler avec des images du tournage.
  • Une touche de design (15’24) Changement de décor pour ce module qui nous entraine dans les locaux de Asbro pour un petit tour passionnant dans les bureaux des designer et créateurs des jouets qui parlent avec passions de leurs produits. Le processus créatif des jouet est expliqué, du design initial au produit final. Du dessin au Transformers dans la boite.
  • T.J. Miller : hippie fermier (19’43) T.J. Miller, l’ajout humoristique du film fait ce qu’il fait de mieux, 20 minutes de délire avec les autres acteurs du film. Complètement inutile mais très drôle à la hauteur du talent de l’acteur.
  • Bandes-annonces
  • Kreo Transformers : accompagnez-nous dans les films !
  • Transformers Angry Birds : les origines

Pléthore de bonus dans un disque à part réservé à cet effet et il n’y a rien à dire, on est servi. La qualité et la quantité sont au rendez-vous, de quoi se régaler.



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