Annabelle : La critique
Annabelle est une poupée qui est apparue pour la première fois dans Conjuring : Les dossiers Warren de James Wan. Un film d’horreur qui en 2013 a rapporté plus de 137 millions de dollars. Elle faisait une brève, mais remarquée, apparition, enfermée dans une boite en verre bénie deux fois par mois par un prêtre. C’est l’histoire de cette poupée maudite qu’Annabelle nous conte.
Le réalisateur du film, John R. Leonetti, signe ici son troisième, et meilleur film. Il a précédemment travaillé comme directeur de la photographie sur un certain nombre de film dont ceux de James Wan, notamment Conjuring : Les dossiers Warren et les Incidious. C’est d’ailleurs ce dernier qui lui a proposé de réaliser Annabelle dont il serait l’un des producteurs.
L’histoire se passe dans les années 70 qui sont bien reconstituées. Les décors et les costumes à l’unisson permettent au spectateur d’entrer dans une autre époque. De même certains dialogues et situations nous illustrent une époque que j’espère ne pas voir à nouveau sous nos contrées.
Le scénario est correct et plutôt cohérent. Cette histoire de possession n’est pas vraiment originale mais plutôt convaincante dans son déroulement. La fin par contre aura du mal à vraiment surprendre le spectateur.
Les acteurs sont honnêtes. L’alchimie entre les deux acteurs principaux est bien présente à l’écran. Le prêtre est très convaincant. Quant à la voisine, c’est le rôle le plus intéressant et le plus réussi. Il est interprété avec beaucoup de conviction par Alfre Woodard.
Annabelle la poupée ne ressemble pas du tout à Chucky et à ses suites. En effet elle est possédée, mais pas vivante. Il faut avouer que je trouve personnellement qu’elle fait peur même avant d’être possédée. J’ai du mal à comprendre comment autant de personnes la trouvent jolie, au début tout du moins. Toujours est-il qu’elle est effectivement au cœur du film qui lui est dédié et que sa dégradation physique tout au long de l’histoire est très bien rendue.
La réalisation nous offre quelques scènes vraiment réussies comme celles de la chambre ou de l’ascenseur. Il faut noter que la scène d’attaque de la maison des deux protagonistes au début du film a été réalisée en un seul plan-séquence (la caméra filme toute la scène en une seule fois).
Au final Annabelle est un film d’horreur correct avec un scénario qui se tient. Néanmoins le film manque un peu d’âme et Annabelle n’est pas si terrifiante que cela.
Ceux qui ont apprécié Conjuring : Les dossiers Warren et les amateurs de films d’horreur devraient apprécier cette poupée maudite. Mais ne cherchez pas de grands frissons et un film qui révolutionnerait le genre car vous risqueriez d’être déçu.
SYNOPSIS
John Form est certain d’avoir déniché le cadeau de ses rêves pour sa femme Mia, qui attend un enfant. Il s’agit d’une poupée ancienne, très rare, habillée dans une robe de mariée d’un blanc immaculé. Mais Mia, d’abord ravie par son cadeau, va vite déchanter.
Une nuit, les membres d’une secte satanique s’introduisent dans leur maison et agressent sauvagement le couple, paniqué. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur – ils donnent vie à une créature monstrueuse, pire encore que leurs sinistres méfaits, permettant aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle…
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1 h 38
Titre original : Annabelle
Date de sortie : 08/10/2014
Réalisateur : John R. Leonetti
Scénariste : Gary Dauberman
Interprètes : Annabelle Wallis, Ward Horton, Alfre Woodard, Eric Ladin, Kerry O’Malley, Tony Amendola, Brian Howe, Ivar Brogger
Photographie : James Kniest
Montage : Tom Elkins
Musique : Joseph Bishara
Costumes : Janet Stirner Ingram
Décors : Lia Roldan
Producteur : James Wan, Peter Safran pour New Line Cinema, Evergreen Media banner
Distributeur : Warner Bros. France
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