Avatar : une avancée technologique pour les suites ?

Question révolution visuelle, il semble que la marque Avatar n’ait pas fini de marquer son époque.

Alors que le premier film a fait rentrer toute l’industrie de plein pied dans l’ère de la 3D, il a également révolutionné la façon de filmer et de capturer la performance des acteurs.

Et il semble qu’Avatar puisse donner encore quelques leçons aux cinéastes du monde entier. C’est en tous cas ce qu’espère Douglas Trumbull, un vétéran de 72 ans des effets visuels au cinéma. Son idée ? Passer à 120 images par seconde. Maintenant que le cinéma est tout numérique, la barrière des 24 images/seconde peut-être largement dépassé, pour le plus grand plaisir des spectateurs estime-t-il.

Trumble a ainsi réalisé un court basé sur cette nouvelle fréquence de défilement et va le présenter très bientôt à l’un des producteurs d’Avatar, Jon Landau.

« Je sais que James Cameron a apprécié Showscan (une précédente technologie de Trumbull permettant une projection en grand format avec une haute fréquence d’image). Et je sais qu’il est l’un des meilleurs avocats pour la cause du HFR (High Frame Rate soit Haute Cadence d’Images). L’utilisation d’un tel procédé pour Avatar serait très appropriée et courronnée de succès. » estime Trumbull.

On se souvient que Peter Jackson avec le premier Hobbit avait permis, dans certains cinémas, une projection à 48 images/seconde. Les commentaires furent partagés mais Trumbull persiste et signe en estimant qu’il aurait fallu aller plus loin, et donc vers 120 i/s.

En effet, pour lui, lorsque la vitesse de défilement accélère l’écran de cinéma disparaît et le spectateur a l’illusion que ce qu’il a devant ses yeux se déroule juste à sa fenêtre, dans la réalité.

Trumbull saura-t-il trouver les arguments ? James Cameron se laissera-t-il tenter par une nouvelle révolution visuelle ? Réponse en décembre 2016...

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