Transformers - L’âge de l’extinction : La critique

Date : 10 / 07 / 2014 à 17h11
Sources :

Unification


SYNOPSIS

Quatre ans après les événements mouvementés de Transformers : La Face cachée de la Lune, un groupe de puissants scientifiques cherchent à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie.
Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…

NOTRE AVIS

Transformers : L’âge de l’extinction est le quatrième volet de la saga des Transformers. Il se passe quelques années après la fin du troisième épisode qui avait vu la ville de Chicago être bien amochée.

L’histoire tourne autour d’Optimus Prime pour les Transformers et d’un humain ingénieur bidouilleur, de sa fille et du petit-ami de cette dernière. La volonté inflexible de ce père de protéger sa fille va le mener à se battre avec les Autobots.

Les acteurs sont convaincants, notamment le génie riche et mégalomane qui essaye de reproduire des Autobots fabriqués et contrôlés par les humains. Par contre le personnage de la fille n’est réellement pas intéressant, si ce n’est se faire enlever et secourir. Si elle a des scènes avec des actions particulières à faire qui la mettent en valeur, elle ne sert finalement pas à grand-chose. D’une manière générale, le film serait tout à fait visible s’il n’y avait pas de personnages humains pour aider les Autobots.

Le réalisateur Michael Bay aime les explosions et les effets spéciaux, et ça se voit. Le film fait dans la surenchère de scènes hallucinantes, de destruction massive et d’éradication d’immeubles, voitures… Peut-être un peu trop d’ailleurs, car tout le dernier tiers du film est consacré en grande partie à cela, ce qui lasse un peu.
D’ailleurs, après avoir de nouveau un peu cassé les États-Unis, la destruction est exportée en Chine qui voit deux de ses villes bien abîmées.

La photographie est superbe, et qu’on aime ou non le réalisateur, il faut bien avouer que Michael Bay est un maître dans le genre spectacle grand public qui en met plein les yeux. Quant à la 3D, elle n’apporte pas grand chose de plus au film.

Le film est d’ailleurs un peu trop long. Nous avons droit à une longue scène d’exposition qui tourne autour de la famille humaine au cœur du film, à de grosses séquences de course-poursuites et de bagarres dantesques entre robots géants qui s’éternisent un peu.

Le scénario n’est pas révolutionnaire, mais il exploite bien le désir d’Optimus Prime de faire un monde meilleur pour les siens et l’humanité. L’histoire de ses alliés humains permet d’ajouter une touche sentimentale, voire comique à l’histoire.

Les Dinobots tellement attendus depuis le début de la licence au cinéma, font enfin leur apparition. S’ils ont su se faire attendre, leur entrée en scène est remarquable. Le tyrannosaure Transformers qui crache du feu a vraiment la classe. Nul doute qu’on reverra ces personnages dans le cinquième volet de la série.

Au final Transformers : L’âge de l’extinction est un grand spectacle qui ne laisse pas beaucoup de temps mort passé les 20 premières minutes. Centré autour d’un Optimus Prime toujours charismatique et d’une intrigue humaine qui pointe du doigt le mercantilisme, l’histoire est plutôt plaisante. Michael Bay s’est visiblement beaucoup amusé avec les effets spéciaux et les explosions, peut-être un peu trop au vu de la durée du film qui aurait pu être coupée sans porter préjudice à l’histoire. Mais il s’agit d’un blockbuster réellement saisissant qui emportera l’adhésion unanime des amateurs de robots géants, de spectacle extraordinaire et de film impressionnant.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée du film : 2 h 46
- Titre original : Transformers : Age Of Extinction
- Date de sortie : 16/07/2014
- Réalisateur : Michael Bay
- Scénariste : Ehren Kruger
- Interprètes : Mark Wahlberg, Nicola Peltz, Jack Reynor, Stanley Tucci, Bingbing Li, Kelsey Grammer, Titus Welliver, Thomas Lennon
- Photographie : Amir Mokri
- Montage : Roger Barton, William Goldenberg, Paul Rubell
- Musique : Steve Jablonsky
- Costumes : Marie-Sylvie Deveau
- Décors : Jeffrey Beecroft
- Producteur : Lorenzo di Bonaventura, Don Murphy, Tom DeSanto, Ian Bryce pour Paramount Pictures, Hasbro, Inc., Di Bonaventura Pictures
- Distributeur : Paramount Pictures France

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

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