Black Mirror : Review 1.02 15 millions de mérites

Date : 08 / 05 / 2014 à 12h30
Sources :

Unification


SYNOPSIS

Dans sa chambre aux allures de cellule, Bing passe son temps à pédaler sur un vélo d’appartement pour accumuler des crédits. S’il en réunit 15 millions, il gagne l’accès à la salle du casting d’une émission, ce qui lui permettra peut-être d’échapper à sa condition. Un jour, avec une jeune femme qui rêve de devenir chanteuse, il découvre ce qui se passe de l’autre côté du miroir : une société qui consomme les individus, les formate et les pousse à sacrifier leur intégrité sur l’autel de la célébrité grâce à une technologie de plus en plus sophistiquée...

NOTRE AVIS


Si vous avez vu l’épisode 1, vous savez déjà que Black mirror est très caustique, acerbe et amer. 15 millions de mérites fait passer Matrix pour une simple promenade bucolique. Les écrans sont omniprésents et quasiment inévitables sauf en payant pour les désactiver temporairement.

Les effets spéciaux se trouvent dans chaque scène. En effet les différents écrans que l’on trouve dans les chambres (entièrement constituées d’écrans géants), dans l’endroit où les gens pédalent et même dans les toilettes réagissent aux gestes des humains. On a aussi bien des séries de télé réalité que des animations ou des jeux. Il y a aussi une interface virtuelle avec son avatar que l’on peut habiller et customiser en échange de crédits.

C’est d’ailleurs pour ces crédits que les gens pédalent dans une immense salle. Car dans ce "monde parfait" tout est payant, que ce soit pour voir une émission, se payer du dentifrice ou du savon dans les toilettes publiques ou pour passer les publicités que l’on ne veut pas voir. Ne pensez d’ailleurs pas à fermer les yeux pour les éviter car alors les effets en retour sont terribles…

L’épisode s’articule en 5 parties. La tension monte crescendo jusqu’à une fin qui laisse un goût amer.

Les choix musicaux accompagnent magnifiquement le scénario et renforcent l’effet d’enfermement que connaît le protagoniste principal tout en faisant monter la tension. L’une des premières chansons utilisée est d’ailleurs celle d’ABBA « I have a dream » dont l’ironie donne déjà le ton de l’épisode.

Le personnage principal, interprété magistralement par Daniel Kaluuya, est réellement remarquable. Son interprétation nous fige parfois dans notre fauteuil dans l’attente de ses actions.

Au final, 15 millions de mérites est un épisode extraordinaire. C’est aussi de la science fiction maligne, qui fait réfléchir et nous interroge sur notre société à venir.
Un épisode de Black mirror à voir et à revoir sans hésiter.

BANDE ANNONCE


FICHE TECHNIQUE

- Durée de l’épisode : 1h02
- Titre original : Fifteen Million Merits
- Date de diffusion : 08/05/2014
- Réalisateur : Euros Lyn
- Scénariste : Charlie Brooker, Kanak Huq
- Interprètes : Daniel Kaluuya, Jessica Brown Findlay, Paul Popplewell, Rupert Everett, Julia Davis, Ashley Thomas, Isabella Laughland, David Fynn
- Producteur : Barney Reisz pour Zeppotron, Channel 4
- Diffuseur : France 4

LIENS

- SITE OFFICIEL
- ALLOCINÉ
- IMDB

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