Asylum : La critique du tome 7 de La grande évasion

Date : 28 / 03 / 2014 à 08h06
Sources :

Unification France



La Grande évasion
Tome 7. Asylum

  • Éditeur : Delcourt
  • Scénario : Serge LEHMAN
  • Dessin : Dylan TEAGUE
  • Série : La grande évasion
  • Collection : CONQUISTADOR
  • Format : 31,6 x 22,6 cm
  • Pages : 64 pages
  • Sortie : 5 mars 2014
  • Prix : 14,95 €
  • ISBN : 978-2-7560-2521-6

Dans la cité d’Asylum, peuplée de criminels en puissance, vit une micro-société carcérale abandonnée depuis quatre générations. Confinés dans d’immenses cavernes artificielles, sans issue connue, les habitants sont soumis au règlement strict et violent instauré par une entité nommée Pastor. Personne ne songe un seul instant à s’évader... et pour cause, nul ne soupçonne l’existence du monde extérieur !

Décryptage :
La société d’Asylum (sorte de prison futuriste) est divisée en castes de lignées génétiques : les rouges sont les plus dangereux, ce sont les tueurs organisés, les politiques en bleu, les psychotiques en jaune et entre ces deux derniers sont les verts, fruits de l’union entre les bleus et les jaunes. Ils sont inclassables, sorte d’hybrides, heureusement peu nombreux, qui posent un véritable problème à cette société qui souhaite tout ranger dans des cases sans aucune intention de modifier son organisation primaire.

Pastor y est l’autorité, il règne en maître impartial, il connait tout le monde et veille au bon fonctionnement de cette société avec l’appui de son armée d’androïdes. Mark 11 est vert et découvre un jour une sonde qui va lui faire prendre conscience de l’existence d’un monde à l’extérieur d’Asylum, prison de haute sécurité censée être fermée depuis plus de 80 ans maintenant. Il va falloir trouver comment sortir de là avant d’être remis dans le droit chemin et l’aide de l’extérieur sera précieuse.

C’est un album important de cette série de niveau déjà très correct que celui-ci relève encore un peu plus. Il propose un récit de science-fiction parfait en tout point. Tout y est, l’atmosphère, l’ambiance, l’histoire, les personnages... Tout est là pour nous plonger dans un univers où les prisonniers sont comme les cobayes d’une expérience ratée qui continue toutefois à tourner sous l’impulsion de cette Intelligence Artificielle qui a l’œil partout tel un Big Brother.

On imagine justement, que les auteurs de ce récit sont fans absolus de littérature ou de cinéma de science-fiction mais jamais aucun titre ne vient "perturber" le bon déroulement du récit en y apposant son ombre directrice. Les traits fins du dessin très fouillés et très détaillés donnent une plus grand impression de réalisme à ce récit de science-fiction très complet. Ce monde et cette micro-société totalitaire futuriste est extrêmement bien écrit et bien amené par un scénario impeccablement mené qui distille les informations indispensables par petites touches au début du récit puis par une série d’images (sorte de flashback) expliquant les origines de la prison.

L’action est au rendez-vous même elle n’est pas moteur de ce récit oppressant qui nous maintient en haleine dans le suspense jusqu’au bout avec une bonne part de réflexion sur cette société, le traitement binaire qui en est fait de ses habitants. Le seul défaut notable de cette BD est de nous avoir plongé dans ce monde et de nous avoir donné envie d’y rester pour en découvrir plus mais chapeau parce que le tour est joué sur 64 pages, le récit est proprement bouclé, l’historie intrigante, les dessins superbes. Que demander de plus ?






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