Believe : Review 1.02 Beginner’s Luck

 Episode : 1x02
 Titre  : Beginner’s Luck
 Date de première diffusion : 16 mars 2014 (NBC)
 Réalisateur : Jonas Pate
 Scénariste : Dave Erickson & Bobby Arnot

Le visage de Tate, qui est recherché pour son évasion, est placardé partout ainsi que celui de Bo depuis que le FBI a déclenché l’alerte Amber pour son enlèvement présumé. C’est compliqué de tenter de voyager inaperçu dans ces conditions et cela ne facilitera pas la tâche de Tate et Bo qui tentent de se rendre à Philadelphie. Le premier arrêt sera Atlantic City et après une grosse frayeur lors d’une descente de police dans le bus, Tate décide de se raser les cheveux pour changer de tête. Une fois de plus ils devront leur salut aux pouvoir de télékinésie de la jeune fille. Comme il faut bien manger, ils vont ensuite se renflouer en jouant aux dès et c’est aussi là qu’il rencontreront la femme au fils malade.

Parallèlement, les choses se posent. Les gentils s’installent, s’organisent et tentent de surveiller Tate et Bo tandis que le grand méchant, que l’on apprend être un riche Docteur (Kyle MacLachlan) qui effectue des recherches sur des patients dotés de dons de télékinésie, fait appel au FBI pour l’aider dans ses recherches, n’ayant aucun intérêt pour Tate mais mettant tout en œuvre pour retrouver Bo. Il embauche pour cela un mercenaire implacable (un autre) joué par Erik LaRay Harvey. Ce sont pas moins de 3 groupes distincts qui s’intéressent maintenant à nos fugitif, après les méchants du Dr. Roman Skouras, le groupe de gentils menés par Milton Winter (Delroy Lindo) et c’est le FBI qui vient se greffer aux recherches.

Côté casting, on retrouve deux expatriés de l’excellente série Banshee. Trieste Kelly Dunn qui joue ici non pas un(e) flic mais un(e) agent du FBI qui prend en main la recherche de Bo et Tate. On retrouve aussi Matthew Rauch, qui sort de son rôle de psychopathe pour rejoindre lui aussi le FBI. S’ajoutent quelques seconds rôle insipides d’un côté comme de l’autre, à voir comment ils se développeront mais je pense qu’ils resteront dans l’ombre tout le temps, ils serviront juste à peupler l’écran. Le personnage de Kyle MacLachlan s’étoffe quelque peu, ce n’est plus uniquement le méchant insensible, il est ici accompagné d’une "assistante", appelée Zoe (Kerry Condon), qui risque d’être développée elle-aussi dans les épisodes suivants. Le duo Tate et Bo fonctionne encore très bien, jusqu’ici c’est un sans faute même si les effets de l’homme qui refuse de s’attacher sont un peu (trop ?) exagérés.

Définitivement feuilletonnant, le second épisode démarre exactement là où s’achevait le précédent et se prolongera surement de la même manière la semaine prochaine. L’effet Touch est moins présent dans cet épisode (même s’il y est tout de même un peu trop larmoyant) sauf dans ce générique dont les images et la musique peuvent faire penser à la série bienveillante et mielleuse de la Fox. Reste que l’épisode n’est pas inintéressant dans son traitement des révélations qui sont faites. En ce qui concerne Bo et Tate, c’est effectivement en fugitifs qu’ils traversent l’épisode, il faut se cacher, trouver de l’argent pour manger, se cacher encore, éviter de se faire prendre, se cacher, faire sa bonne action de la semaine et se cacher à nouveau pour enfin passer à la ville suivante.

Le plus intéressant dans ce second épisode est bien évidemment toutes les informations qui y sont révélées. Le spectre de la série s’élargi définitivement. On en apprend plus sur les origines de Bo, sur le Dr. Roman Skouras, son travail et son attachement à la petite Bo, sa relation avec Milton Winter qui travaillait pour lui. On apprend que Bo n’est pas la seule enfant à détenir ce genre de pouvoir même si elle est la plus douée. On arrive même à se poser quelques questions quant aux liens qui unissent Skouras, Tate et Bo... Grand-Père, père et fille est une possibilité parmi tant d’autres. Beaucoup de questions, beaucoup de nouvelles informations qui nous font enlever le bémol sur cet épisode (déjà trop) classique dans sa construction. On a perdu la voltige et la maitrise de Cuaron mais il faut laisser une chance à la série de se construire encore et encore et voir comment va se développer ce monde qui pourrait être riche. Rendez-vous la semaine prochaine pour savoir si oui ou non il s’agit là d’une bonne série.

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