Wendy : La critique du tome 1

Date : 10 / 07 / 2014 à 08h44
Sources :

Unification France



Wendy

tome 1 - Nyassaland

  • Éditeur : Delcourt
  • Scénario : Fred DUVAL
  • Dessin : Christophe QUET
  • Couleurs : Carole BEAU
  • Collection : Conquistador
  • Format : 31,6 x 25,4 cm
  • Pages : 48 pages
  • Sortie : 24 mars 2013
  • Prix : 13,95 €
  • ISBN : 978-2-7560-3340-2

Loin de l’enfer des tranchées, Wendy vit en Normandie dans un château qui abrite une antenne des services secrets britanniques. Agent de Sa Majesté, elle évolue dans la haute société qui constitue son terrain de jeu. Envoyée en Afrique sous une couverture de zoologue, elle a pour mission d’évaluer avant élimination le Capitaine William James, un fauve blessé soupçonné d’intelligence avec l’ennemi...

Décryptage :
Comme toute bonne histoire d’aventure et d’action, celle-ci démarre par un prologue musclé sur pas moins de 8 pages, présentant et mettant en scène, une fois n’est pas coutume, non pas un héros musclé mais une héroïne, sorte de mélange entre une Lara Croft et un Indiana Jones au féminin. L’action démarre à Porto, au Portugal en 1915 et bien évidemment alors que l’Europe est en pleine première guerre mondiale, l’ennemi ici est allemand et s’appelle Wagner.

Se sortant non sans peine des griffes de sa nemesis avec les documents qu’elle était venue chercher, Wendy, qui n’est autre qu’une espionne au service de sa majesté la reine s’en retourne en Normandie, dans un orphelinat abritant une antenne des services secrets britanniques. Les documents qu’elle rapporte du Portugal vont mettre la jeune femme sur la piste d’une trahison, voir d’un complot international mis au grand jour par le Senhor Pereira. Et pour que le dépaysement soit parfait, c’est en Afrique, au bord du lac Nyassa, que va se rendre la belle sous couverture pour faire la lumière là-dessus.

Wendy est donc une aventurière espionne, jeune femme courageuse, intrépide, qui n’a pas sa langue dans sa poche mais qui n’en reste pas moins féminine lorsque la situation le requiert. Maintenant, l’histoire, les personnages et les situations sont un peu clichés (les colonialistes, la partie de chasse, les méchants...). Mais tout est réuni y compris le "permis de tuer" pour faire de Wendy une espionne parfaite jusque dans l’humour british.

C’est très frais, très accrocheur, on se prend facilement au jeu et l’histoire proposera un petit twist final assez bien vu, suffisamment intéressant pour nous garder en haleine jusqu’au prochain tome. Le background de l’histoire est plutôt bien travaillé, ainsi que la guerre et les deux frères de Wendy pour donner une véritable légitimité à la BD. Les dessins semi-réalistes sont très souvent très beaux, l’auteur étant aussi à l’aise dans la savane qu’en Normandie ou au Portugal. Le style graphique sait gérer à merveille les scènes d’action grâce à un découpage dynamique. Ce premier tome est une bonne mise en bouche pour une histoire plus "grande," qui forcément deviendra encore plus intéressante.










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