No Pain No Gain [Combo Blu-ray + DVD] : Le test

Date : 25 / 01 / 2014 à 16h35
Sources :

Unification France


No Pain No Gain


Disponibilité : 11 janvier 2014
Distributeur : Paramount Home Entertainment France



SYNOPSIS


À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le «  rêve américain  » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve… Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux. NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement… Rien ne se déroule jamais comme prévu.

NOTRE AVIS


Daniel Lugo est ce qu’on appelle "un pousseur de fonte", un bodybuilder, coach sportif au Sun Gym de Miami. Son corps est son outil de travail et il le bichonne avec soin. Plutôt beau gosse, il plait aux femme mais ne brille pas forcément par son intelligence. Pourtant, il sait qu’il a les capacités pour gagner vite et bien de l’argent et va pour cela monter un coup avec 2 acolytes Adrian et Paul et tenter de dépouiller Victor Kershaw, un riche client à lui. Ce premier coup est une réussite (pour faire court) et les 3 amis vont pouvoir gouter aux joies de l’argent facile et du luxe. Mais très vite, il en faudra plus et plus encore, jusqu’à ce que l’affaire dérape véritablement et que des gens soient tués.

Inspiré d’un fait divers qui a défrayé la chronique en 1994 à Miami, l’histoire de ce trio est aussi pathétique et drôle qu’elle est terrible. Ils voulaient vivre "le rêve américain" gagner beaucoup d’argent sans se fatiguer, en montant une "petite arnaque" qui leur a totalement échappé et qui a tourné au drame. N’étant qu’une bande d’amateur, tout ce qu’ils vont entreprendre tournera à la catastrophe, meurtre, torture et couloir de la mort in fine pour Lugo et Doorbal. Mais l’appât du gain était trop fort, autant il faut transpirer et se faire violence pour prendre de la masse musculaire (d’où le titre du film), autant il n’en faut pas trop pour récolter de manière malhonnête cet argent facile et cette vie facile qui va avec.

Forcément, on n’attendait pas Michael Bay dans ce registre là, la comédie noire. Mais il faut savoir que c’est un film qui lui tient à coeur depuis longtemps, le film rêvé de Michael Bay depuis des années, celui qu’il garde au chaud dans l’espoir de le faire un jour, celui qui contrastera avec tout le reste de sa filmographie mais surtout le film qui fera de lui un réalisateur heureux. Ce film M. Bay le garde précieusement de côté depuis des années et il lui faudra après 3 films Transformers s’engager sur le 4ème (et peut-être même les suites) pour que le studio prenne le risque (fortement calculé) de l’accompagner avec ce film. Pour comparaison un film comme No Pain No Gain n’a coûté "que" 26 millions de $ (et en a rapporté 86) tandis que Transformers 3 a coûté 195 millions de $ (et en a rapporté 352).

Le risque n’était pas énorme surtout que le film est un petit bijou qui peut se découvrir sur plusieurs niveaux de lecture. Le côté fun et déjanté de ces 3 abrutis et le côté tragique de leur histoire. Il peut être basiquement vu comme un film divertissant d’action plutôt amusant ou encore comme une dramatique erreur de ces 3 compères. C’est magnifiquement filmé, très bien rythmé, excellemment bien joué, il n’y a pas grand chose à rajouter. Même si on reste en terrain connu grâce au style visuel du réalisateur, on découvre une nouvelle facette de celui-ci et gageons que le prochain Transformers avec Mark Wahlberg (les 2 hommes ne se quittent plus depuis) soit une réussite ou que le réalisateur puisse se permettre de nous proposer à nouveau d’autres petits bijoux comme celui-là.

Mark Wahlberg (Daniel Lugo), Dwayne Johnson (Paul Doyle) et Anthony Mackie (Adrian Doorbal) forment le trio des acteurs principaux de ce film et semblent tous 3 transcendées par leurs rôles et par l’histoire et n’hésitent pas à jouer de l’auto-dérision. Et c’est Tony Shalhoub (Victor Kershaw) impeccable dans ce rôle (comme à son habitude) qu’ils entraînement dans leur tourbillon infernal. Ils sont autant touchants par leur stupidité et leur naïveté qu’ils sont drôles. Mais attention le film qui semble être une comédie est plutôt un drame à bien y penser. C’est surtout un film atypique, un ovni dans la filmographie de Michael Bay et juste pour voir que le réalisateur peut proposer autre, c’est un excellent choix.

TECHNIQUE

  • Format image : 1080p - 2.40 - 16/9 natif compatible 4/3
  • Format son : DTS-HD Master Audio 7.1 Anglais et Français Dolby Digital 5.1
  • Sous-titres : Français...
  • Durée : 130 minutes
  • Prix public indicatif : 24,98 € le Blu-ray

L’image très lumineuse est juste d’un très haut niveau, très précise, hyper travaillée avec des couleurs resplendissantes, très chaudes, qui subliment l’image et les paysages de Miami. Les noirs restent minoritaires mais surtout très profonds pour un rendu exemplaire. Le niveau de détail est très impressionnant sur chaque image et on peut en profiter encore plus sur les scènes tournées en slow-motion qui s’avèrent plutôt amusantes et réussie. On est sur du zéro défaut ici avec Michael Bay et ce malgré (ou grâce à) tous les types de caméras différents qu’il a pu utiliser (voir le making-of).

La bande son est véritablement tonitruante, des basses très fortes qui font que les scènes d’actions explosent sur tous les satellite, l’immersion est totale. Le reste du temps, l’ambiance sonore est tout en subtilités mais ne délaisse pas pour autant votre installation. Le mixage est aussi d’excellent qualité permettant un bon mélange ambiance, paroles et musique qui a elle aussi droit à un traitement de choix sur l’installation. Dommage que la VF soir un (gros) cran en dessous, elle fait perdre le demi point qu’il manque pour la perfection.

Bonus


Au top : No Pain No Gain de Michael Bay (57’10)

  • «  Toujours une histoire vraie  » : l’affaire fait les gros titres (11’25)
  • «  Un retour aux sources  » : le point de vue de Michael Bay (8’30)
  • «  Rêveur américain  » : Daniel Lugo (5’25)
  • «  Complètement fou de Dieu  » : Paul Doyle (5’26)
  • «  Le sale boulot  » : Adrian Doorbal (3’48)
  • «  Crime sans victime  » : Victor Kershaw (5’43)
  • «  Diamants bruts  » : décors naturels (8’45)
  • «  La réalité dépasse la fiction  » : la police (8’43)

Très classiquement, ce making-of de presque une heure peut se visionner d’une traite ou encore en 8 modules distincts et très intéressants qui nous montrent la passion qu’a pu mettre Michael Bay dans ce film. On y parle des origines du film, de l’histoire vraie sur laquelle le film est basé et ce qu’en a fait le réalisateur. De nombreuses images de tournage permettent de montrer le réalisateur à l’œuvre ainsi que les gens qui travaillent avec lui, les techniques de travail employées, l’implication des acteurs, le monde du culturisme et ses dangers. Enfin les personnages principaux sont disséqués ainsi que Miami, les lieux de tournage et l’implication des forces de l’ordre. C’est plutôt complet, c’est très intéressant même si ça reste très consensuel. Efficace donc et très plaisant à suivre.



Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.



 Charte des commentaires 


Les Rats attaquent [Combo Blu Ray + DVD + livret] : La (...)
24 heures à New-York [VOD] : La critique
Le Ciel rouge [DVD] : La critique
Notre corps [DVD] : La critique
Lost In The Night [DVD] : La critique
Unif’ TV : Visionnez l’épisode 1 de The Walking Dead (...)
Superman : Pruitt Taylor Vince dans un rôle clé
Transformers - Le Commencement : Une bande annonce unique en son (...)
Le problème à 3 corps : Une saison 2 synonyme de défis
Star Trek - Strange New Worlds : Un Scotty authentique dans la (...)
Naked Gun : Paramount se paye Pamela Anderson pour son reboot (...)
Jurassic World : Jonathan Bailey pour le film de Gareth (...)
Stakehorse : Justin Lin pour un projet policier pour (...)
Cowboy Bebop : La critique du Jeu de Rôle
Jeux Vidéos - Bandes Annonces : 18 avril 2024