Mentalist : Review 6.09 My Blue Heaven

 Episode : 6.09
 Titre  : My Blue Heaven

 Date de première diffusion : 01 Décembre 2013 - CBS
 Réalisateur : Simon Baker
 Scénariste : Tom Szentgyorgyi

Deux ans après le terriblement douloureux épilogue de l’affaire John le Rouge, Jane qui a échappé à la justice de son pays, s’est retranché dans une île d’Amérique du Sud qui n’a pas d’accord d’extradition avec les USA.

A l’abri, mais pas complètement heureux, il commence à s’ennuyer et à se poser des questions.
C’est à ce moment qu’entre dans sa vie, une charmante et belle femme qui lui insuffle l’envie de rentrer. D’autant que ses amis lui manquent.

Lisbon avec laquelle il entretient une correspondance secrète est devenue chef de la police d’une petite ville, tandis que Rigsby et Van Pelt sont passés au privé et Cho, lui, a intégré le FBI.

FBI qui n’a pas l’intention de lâcher l’ex consultant du CBI de si tôt.
L’agent Abdott qui a procédé à la dissolution de son ancien service, le retrouve et lui propose de revenir aux Etats-Unis, “retrouver sa vie”. Le marché est simple, les charges qui pèsent contre lui seront abandonnées s’il accepte de rentrer pour reprendre son travail de consultant, pour le FBI, cette fois.

Bien qu’ils ne soient pas vraiment tout à fait d’accord sur les termes du marché, les deux hommes rentrent ensemble au Texas, où Jane compte bien faire valoir ses propres conditions.

Entre autres, avoir Lisbon à ses côtés.

Un fort habile saut dans le temps (deux ans ça paraît tout de même un peu long, mais on s’en accommode) à la manière du final de la saison 4 qui avait vu Jane s’exiler à Las Vegas pendant six mois.

Cette fois, c’est deux ans que Patrick aura passé à se cacher et à “lécher ses blessures”… Et on peut dire qu’il a bien meilleure mine. Ses questionnements sont positifs et il est resté très attaché à Lisbon, (pour le plus grand plaisir des fans du couple).

Une base optimiste sur laquelle fonder une nouvelle lecture de la série. L’opportunité de découvrir une nouvelle facette de Patrick Jane, plus lumineuse, après deux saisons extrêmement sombres.

L’épisode est artistiquement mis en scène par Simon Baker lui-même, qui s’exerce encore une fois avec joie, à son futur métier de réalisateur (cela fait de moins en moins de doute)... avec brio.

Une manière adéquate de faire envie au public. Car le tournant que prend la vie du personnage le remet sur le chemin qui a toujours été le sien depuis le début de la série, en fait : "enquêter"... Et faire justice.
Il ne quittera pas l’ile avant d’avoir fait arrêter un dangereux dealer qui pourrissait la vie de ses voisins, qui l’avaient chaleureusement adopté.

On se doute qu’il va "en faire voir des vertes et des pas mûres" à ses nouveaux collègues du FBI et on espère que sa relation avec Teresa va évoluer, en tous cas, on est curieux.

L’épisode est plus léger que les précédents et plutôt savoureux. Au fond le personnage reprend facilement ses marques. On a envie de connaître la suite et c’était le but.

Encore bien joué.

Les illustrations des articles sont Copyright © de leurs ayants droits. Tous droits réservés.