Gravity : Bullock dans un cube, un robot prénommé Iris … et trois clips inédits

Date : 25 / 07 / 2013 à 20h15
Sources :

Sources : Warner Bros, Collider et GeeksOfDoom



Film très attendu en 2013 de par son histoire et le très peu d’informations qui circulent à son sujet, Gravity était présenté à San Diego par son réalisateur, Alfonso Cuaron, son actrice principale, Sandra Bullock, qui y faisait sa toute première apparition et son producteur, David Heyman.

Le réalisateur précise que l’histoire est celle de deux astronautes coincés dans l’espace et qu’il n’y a que deux visages dans tout le film : Sandra Bullock et George Clooney.

Il déclare que c’est une chevauchée "non-stop". C’est un climat tendu, une expérience immersive, et ils voulaient que les gens se sentent comme s’ils flottaient dans l’espace. Cela nous amène à différents thèmes et questions, mais n’arrête jamais l’action.

Il note qu’il n’y a pas de son dans l’espace donc vous n’entendrez pas l’explosion dans le film comme nous l‘avons dans la bande-annonce. Vous n’avez pas l’impression qu’il est composé de longues prises.


La vidéo projetée
En bref, la scène commence avec les personnages de Sandra Bullock et George Clooney travaillant sur un satellite dans les règles de l‘art.
C’est alors qu’un avertissement retentit du contrôle de mission leur demandant d’abandonner de toute urgence, des satellites russes tombant du ciel en raison d’une attaque de missiles. C’est alors une course folle pour Bullock et Clooney pour se détacher et réintégrer la navette. Mais les débris commencent à s’écraser et tout s’écroule autour d’eux.
L’écran se remplit de débris et le personnage de Bullock est pris de panique tandis que l’astronaute vétéran (Clooney) reste calme et essaye de prendre le contrôle d’une situation quelque peu désespérée.

Sur la spécificité du tournage
Sandra Bullock confie que si l’énorme dépendance à l’égard des acteurs a été difficile, le plus grand défi était pour les gars de la technique de comprendre comment faire ce film. Elle ne voulait pas les laisser tomber, et l’aspect physique était très effrayant parce qu’elle voulait être à la hauteur.


Parlant de la journée de travail des acteurs, Cuaron indique que le personnage de Sandra, Ryan Stone, est coincée dans l’espace, et la technologie a été obligée de travailler autour d’elle comme un robot pour tenir la lumière alors qu’elle se trouvait dans un petit cube afin de simuler la gravité zéro. Il y avait des rangées et des rangées et des rangées d’ordinateurs "et beaucoup de geeks judicieux qui travaillaient beaucoup".
Mais Bullock était isolée dans le cube, et il a fallu un certain temps pour arriver à la plate-forme, et elle y restait entre les prises. Mais leur attention n’était pas sur la technologie, mais sur sa performance et le voyage émotionnel du personnage.

Lorsque Chris Hardwick, modérateur du panel, demande à Heyman comment on fait pour vendre un film juste de quelqu’un coincé dans l’espace, le producteur continue à parler des aspects technologiques comme une caméra qui dévalait une piste et s’arrêtait à quelques centimètres de son visage.
« Iris était le nom du robot », explique Cuaron.

Bullock dit aussi qu’elle n’était pas statique dans le cube, qu’elle devait se déplacer et osciller, et elle ne pouvait pas non plus sortir de la route du robot. Ils étaient tous inquiets qu’au moment où ils lançaient la chose, il serait trop tard.

En outre, elle était claustrophobe mais quand Cuaron lui a apporté le projet, il a dit qu’ils allaient utiliser le vol parabolique même si elle a aussi peur de l’avion. Mais deux semaines avant le tournage, Clooney lui a indiqué qu’ils n’auraient plus recours au vol parabolique. Elle a également appris à méditer et ne pas se concentrer sur l’inconfort. Cuaron lui a donné des « boîtes de sons et des morceaux de bruits, et ils lui ont fait un catalogue auquel elle répondait ». La communication avec Bullock était toute faite par des écouteurs, car elle était isolée, mais les sons qu’on lui a donnée et qu’elle pouvait entendre dans le casque lui a donné une attache affective comme une bande sonore.


Concernant son régime quotidien d’entraînement, cela faisait très "Cirque du Soleil et gymnastique“. Ils ont commencé l’entrainement six mois avant le début du tournage et se sont entrainés chaque jour pendant le tournage. Elle a également voulu faire son personnage aussi androgyne que possible parce que le personnage voulait oublier la tragédie passée dans sa vie et se détacher autant que possible de cette personne.

Y a-t-il jamais eu un moment où le studio a essayé de faire des suggestions à Cuaron pour faire les choses différemment ?
« Ils veulent la manière facile, mais ce n’est pas drôle », dit Cuaron. Cependant, à la fin de la journée, le studio était derrière le film. En outre, l’un des exécutifs de la Warner a poussé pour développer la technologie nécessaire pour faire le film, donc c’est une de ces histoires pour laquelle ils étaient très favorables.
Heyman ajoute que l’une des choses les plus enrichissantes sur le travail avec Cuaron, c’est qu’il ne connaît pas la peur, et ne se contente pas. Il a toujours repoussé les limites.


Sur les sources d’inspiration
Cuaron révèle qu’une partie de celles-ci vient de thrillers de science-fiction des années 70 comme Silent Running et Vanishing Point mais il y a également quelques morceaux plus obscurs (Duel).

Sur la difficulté des longues prises
« Ce n’est pas difficile pour moi. C‘est difficile pour ceux autour de moi », dit Cuaron.
Il confie que l’on dépend de beaucoup de personnes formidables. On peut faire beaucoup de choses techniques, mais cela ne veut rien dire sans le scénario et le travail avec les acteurs est tout aussi important. Vous pouvez faire beaucoup de choses autour des acteurs, mais si ce n’est pas honnête, ça ne marchera pas.
Il révèle que Bullock demandait en permanence ce qu’ils essayaient de transmettre. Pour Cuaron, le noyau émotionnel est le plus important, et quand vous commencez à faire des films, vous apprenez que vous êtes seulement aussi bon que vos collaborateurs.


Gravity est Copyright © Warner Bros. Pictures et Reality Media Tous droits réservés. Gravity, ses personnages et photos de production sont la propriété de Warner Bros. Pictures et Reality Media.



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