La vie en Sims

Date : 25 / 06 / 2013 à 20h05
Sources :

Source : Unification


NuqneH !

Dans mon étude exhaustive des mœurs humaines, section jeux vidéo, j’ai été amené à m’intéresser à ce curieux mélange de domination et de fascination, que j’ai d’abord pris pour une étude sociologique : les Sims.

J’ai été stupéfait de l’addiction tout de suite ressentie par la gestion de ces petits bonhommes et bonnes femmes, cette façon de se sentir dieu régnant sur l’existence d’autres êtres.

On décide de ce qu’ils doivent faire dans les moindres détails, WC, repas, dodo et même "crac-crac", comme ils disent. Pas un petit doigt qu’ils bougent sans qu’on leur dise de le faire. C’est grisant, absolument grisant…

Et pourtant, cela devient vite problématique. On commence vite à râler de ce qu’ils n’ont pas la moindre initiative, de ce qu’il faut être sans cesse à leur écoute si l’on veut que le jeu avance. Ils se mettent à occuper une place grandissante dans votre vie. Jusqu’à la tablette qui s’allume en pleine nuit pour vous signaler qu’une activité est terminée et qu’on attend vos directives pour la pissette suivante.

Bien sûr, on n’est pas obligé d’intervenir immédiatement, et il suffit de couper le son pour ne pas être dérangé, mais on finit par se sentir coupable de ne pas être intervenu. Folie, addiction, me direz-vous ! Certes, mais tout est fait pour, dans ce jeu. Les points que vous gagnez, le pognon virtuel que vous ramassez pour ouvrir de nouvelles possibilités, l’évolution de vos personnages… Tout vous pousse à vous investir sans cesse un peu plus.

Cela dit, je vois un aspect utile à ce jeu, qui ne semble malheureusement pas avoir été pensé par les concepteurs. Je veux parler du côté formateur pour les jeunes – et les moins jeunes – et des habitudes de vie qu’il serait bon d’adopter. Les Sims, par exemple, pourraient perdre des points s’ils ne se couchent pas à heure régulière, ou s’ils ne mangent pas équilibré, ou s’ils négligent la toilette du matin.

Mais on pourrait aussi aller trop loin en les pénalisant s’ils ne votent pas comme il faut (cela dit, je ne sais pas ce que c’est : voter comme il faut. Vous savez, vous ?, Bande de petits veinards…). On peut aussi influer dans des domaines sensibles comme la morale, la religion…

En tous cas, nos petits Sims ont réussi à se faire une place largement additive dans la vie de certains, même si cette addiction ne se hisse pas au niveau de celle des MMORPG. On en arriverait presque à les croire vivants, des copains de derrière l’interface…

Mais rassurez-vous, je ne suis pas encore tombé amoureux de la petite "Simette" que je vois le matin prendre sa douche frustrante avec un maillot de bain (!) ou faire "crac-crac" derrière un rond pixelisé. Je préfère rêver à elle au plumard…

Et comme disait Khaless : « Un Amalb’Eyrh en Sim, quel cauchemar… »

Qapla’



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