La Saga des Sept Soleils : La critique du tome 6

Date : 01 / 09 / 2011 à 00h05
Sources :

Source : Unification France via Le Galion des EToiles



La Saga des Sept Soleils
Tome 6 - Un Essaim d’Acier

• Éditeur : Bragelonne
• Auteur : Kevin J. Anderson
• Illustrateur : Sarry Long
• Traducteur : Laurent Genefort
• Genre : Science-fiction
• Sortie le : 8 juillet 2011
• Nombre de pages : 576
• ISBN : 97823529448678
• Prix : 25€

Résumé :
Les Hydrogues ont été vaincus. Mais les différentes factions sortent difficilement de l’épreuve et d’autres conflits se préparent. Le cruel président de la Hanse, Basil Wenceslas, s’efforce d’écraser la nouvelle Confédération menée par le jeune roi rebelle, Peter. Des robots klikiss continuent leurs ravages sur des planètes sans défense. Et leurs créateurs, les Klikiss eux-mêmes, qu’on avait cru éteints depuis longtemps, sont réapparus avec l’intention de reconquérir leurs mondes. Plus menaçants encore, les Faeros, des entités élémentales aussi terrifiantes que versatiles, se sont joints à un Ildiran dément pour déclarer la guerre à toute autre forme de vie. Alors que l’espoir semblait renaître du côté des humains et de leurs alliés, ils risquent maintenant d’être engouffrés dans l’embrasement général...

Décryptage :
Les Humains et les Ildirans sont ressortis vainqueurs de la guerre contre les Hydrogues, mais leurs pertes sont lourdes. Et malheureusement pour eux, aucun répit ne leur est accordé.

Les robots klikiss, menés par Sirix, ont juré d’exterminer les Humains jusqu’au dernier, en commençant par les planètes peuplées par d’innocents colons. Lors de l’un de ces raids au moyen de sa petite flotte, Sirix va cependant avoir la mauvaise surprise de tomber nez-à-nez avec les Klikiss, leurs créateurs, contre lesquels les robots noirs s’étaient retournés jadis. Ils pensaient les avoir tous anéantis, mais les robots s’étaient trompés. Non seulement leurs créateurs sont de retour, mais en plus, ils ont la ferme intention de détruire les machines et de reprendre les mondes qui leur appartenaient. Ces derniers étant à présent occupés par les colonies humaines, c’est tout simplement l’horreur qui attend ces pauvres gens. Les Klikiss vont les parquer comme du bétail dans des enceintes, en attendant le moment propice pour les… assimiler !

Du côté de l’empire ildiran, ça va également très mal. Rusa’h, ex-dissident ildiran, est devenu l’incarné des Faeros, créatures de feu. En fusionnant avec celles-ci, il a une arme redoutable pour se venger de l’empire qui l’a rejeté. C’est en sévissant au sein du thisme, en brûlant les liens qui forment ce réseau qui unit les âmes des Ildirans les unes aux autres, que l’incarné des Faeros va les décimer. Mais pire que cela, Rusa’h a également trouvé le moyen de s’introduire au cœur du télien pour s’attaquer directement à la forêt monde...

En résumé, les vies de milliers d’Humains et d’Ildirans ne tiennent plus qu’à un fil, tandis que les entités ancestrales (Verdanis, Faeros, Wentals) s’affrontent et se détruisent avec hargne. Et à l’écart de toute cette pagaille, il y a les terribles et à priori invincibles Klikiss qui se reconstruisent et reprennent des forces de jours en jours. Vous l’aurez donc compris, l’ambiance est sombre et rien ne va plus dans le Bras spiral de notre galaxie…

Au début de chaque tome, on pourra apprécier que l’auteur, Kevin J. Anderson, fasse le point sur l’histoire. Comme il faut à chaque fois attendre une année pour la sortie de chaque livre, cet avant-propos est plutôt le bienvenu et permet de se replonger rapidement dans le bain. De même que le lexique en fin d’ouvrage se révèle fort utile tout au long de la lecture.

Avec ce space opera qui s’étend sur 7 tomes, Kevin J. Anderson s’est lancé dans une saga ambitieuse, riche en univers et en personnages, dont certains sont fort bien développés (surtout Basil, Peter et Jora’h). Alors que l’on pourrait penser que l’auteur a atteint les sommets de l’imaginable, il ne cesse de surprendre en ajoutant continuellement de nouveaux éléments. Son imagination est sans limite, parfois même un peu trop tirée par les cheveux, ce qui pourrait donner la dérangeante impression qu’il est payé pour écrire au kilomètre.

Son style d’écriture est simple et fluide, même si quelques répliques sont totalement superflues (exemple p. 319 : « Ouah ! fut le seul mot qu’il parvint à articuler »). Des chapitres courts permettent une narration rythmée. Chaque chapitre porte le nom d’un personnage de la saga, et c’est au travers du regard du personnage dont il est question dans le chapitre que l’on vit l’histoire. Cela offre donc des points de vue différents sur les événements. C’est intéressant et fort bien pensé.

Dans ce sixième tome, il y a vraiment beaucoup d’intervenants, ce qui fait que les chapitres sont archi courts (146 chapitres, d’une moyenne de 3 pages chacun). Ici c’est presque un désavantage, car le rythme s’en retrouve trop haché. Comme « La Saga des sept Soleils » touche bientôt à sa fin, c’est aussi pour Kevin J. Anderson le moment de mettre un peu d’ordre, chose qu’il fait en supprimant assez rapidement une foultitude de personnages. Ainsi, au fur et à mesure du livre, les chapitres ne sont pas plus longs, mais au moins, il y a moins de protagonistes, ce qui permet une narration moins saccadée.

Cette œuvre, dans son ensemble, est fortement influencée par d’autres œuvres de science-fiction (Star Wars, Dune, Stargate, Galactica, Hypérion…). L’auteur arrive cependant à mixer le tout pour en faire une histoire de son propre crû, et ma foi, il faut le dire, le résultat est réussi. C’est n’est pas un chef-d’œuvre, mais on peut dire de « La Saga des sept Soleils » qu’elle présente l’avantage d’être foisonnante et divertissante à souhait. C’est une lecture qui me convient bien et je suis très curieuse de voir comment tout cela va se terminer dans le dernier tome, même si, pour l’heure, je n’en vois pas vraiment la solution. En tout cas une chose est sûre, ça va mal finir, très mal…


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