Star Trek : La retraite publique de Leonard Nimoy ?

Date : 04 / 06 / 2011 à 00h20

Par : Christophe Dasse

Sources :

Source : TrekWeb

Le Phoenix Comicon pourrait être une des dernières apparitions publiques de Leonard Nimoy, la star de Star Trek avant de prendre sa retraite. L’acteur indique qu’il n’en ressent plus nécessairement le besoin, émotionnellement ou financièrement et qu’il préfère se concentrer sur son travail de photographie.

"De nombreux musées montrent mon travail à travers le pays," explique l’acteur. "Mais la raison la plus importante est ma famille. J’ai une vie de famille formidable avec des gens que j’aime profondément. J’ai eu un parcours magnifique et je suis un gars très heureux."

College Times a parlé à Nimoy avant le Phoenix Comicon où sera dévoilée une présentation de photos et d’histoires du temps où il a travaillé dans l’industrie, incluant le temps passé sur Star Trek.

Vous avez débuté avec Spock en 1966. Que pensez-vous de l’évolution de la science-fiction depuis cette époque ?

La science-fiction a remplacé les westerns qu’on avait l’habitude de faire. Les westerns sont des histoires de frontières et la science-fiction traite de ces problèmes de frontières. Les indiens ont toujours été décrits comme les méchants et maintenant on a les extraterrestres. C’est devenu la nouvelle frontière à cause des conflits entre les gens à cet endroit. La technologie a évolué exponentiellement. Elle a explosé et a radicalement changé la science-fiction. Mon premier travail de science-fiction remonte à 1960. C’était un projet appelé Les Zombies de la Stratosphère. C’est très marrant de le regarder maintenant parce qu’il était très limité en effets spéciaux. L’emphase, les créatures gigantesques et les explosions d’aujourd’hui sont juste extraordinaires. Tout se passe en post-production de nos jours.

La technologie est-elle un élément essentiel d’une bonne histoire de science-fiction ?

La question est : Et l’histoire ? Pour moi c’est toujours important, parce que si vous retirez tous les effets que l’on peut apporter à un film grace à la technologie, il faut qu’il reste quelque chose derrière et ce doit être l’histoire, l’intrigue. Et c’est comme ça que ça doit fonctionner.