Les 4400 : questions à Joel Gretsch

Le site officiel de 4400 a prévu de mettre en ligne des questions de téléspectateurs à certains des acteurs. Voici celles posées à Joel Gretsch qui interprète Tom Baldwin (l’un des deux enqueteurs chargés des 4400 que l’on suit depuis le premier épisode).

Attention, les téléspectateurs sont souvent américains. Ils peuvent donc poser des questions sur la deuxième saison en cours de diffusion. Leur prénom et Etat (ou pays si hors US) est précisé entre parenthèses après la question.

Q : Je voulais juste savoir comment vous aviez rencontré les 4400. Comment avez-vous décroché le rôle ?(Ohnny, Californie)

JG : J’ai eu le rôle d’une manière plutôt classique pour un acteur. Mon agent m’a envoyé le script en me recommandant d’y prêter attention. Je l’ai aimé et j’ai été à un rendez-vous avec la production.

Vous arrive-t-il de bafouiller en disant 4400 autant de fois (ndlt : oui, oui, je sais, mais cela fait bien partie des questions posées) ? (Jaime, Texas)

JG : Je ne l’ai jamais dit tellement de fois en même temps. Bien entendu, si je devais dire 4400, 4400, 4400, 4400... après un moment, je finirais par bafouiller.

Q : Life Interrupted était un épisode très bien écrit (ndlt : Attention épisode important de la 2ème saison - spoiler alert !!!), un des meilleurs de votre si excellente série. Votre personnage est montré sous bien des facettes. Qu’avez-vous pensé la première fois que vous avez lu le script ? (Kelli, Nouveau Mexique)

JG : Quand j’ai lu ce script, j’ai été abasourdi. Un bon scénario peut pousser l’acteur à la hauteur de cette écriture. Un mauvais script peu donner une image peu flateuse d’un bon acteur. Heureusement dans la série, les scénarios sont très bons. J’étais totalement stupéfié par ce scénario et j’ai essayé de mon mieux de m’élever à la hauteur de ce qui avait été écrit.

Q : Etes-vous fan de science-fiction ? Vous avez été dans certaines des meilleures réalisations. (Bangu, Bengladesh)

JG : J’apprécie la science fiction aussi bien comme acteur que comme spectateur. Les 4400, Taken et Minority Report sont de très bonnes oeuvres de SF avec un côté dramatique important. Je pense que ces deux éléments sont de très bons composants pour de grandes histoires. Eh en fait, j’ai eu l’occasion de travailler avec les meilleurs dans ces réalisations SF... J’ai eu beaucoup de chance à cet égard.

Q : Je vous ai vu pour la première fois dans Taken. Vous y interprétiez un méchant et ici vous êtes de toute évidence un gentil qui a des problèmes. Etonnament, vous êtes convaicant dans les deux rôles. Comment avez-vous approché ces personnages pour arrivé à une telle opposition ? (Nathan, Idaho)

JG : Indépendamment du fait qu’un personnage soit gentil ou méchant, il a des envies et des besoins particuliers. Ainsi, si vous mettez de côté votre avis sur le personnage et vous concentrez sur ses désirs humains, vous pouvez les rendre crédibles si vous mettez toute votre force derrière ces choix. Dans Taken, Owen Crawford avait fait des choses horribles. Mais lui-même ne les considère pas comme horribles. Il pense faire ce qui doit être fait. Je peux être en désaccord, mais en tant qu’acteur je doit passer outre ce genre de jugement. Il y a beaucoup de gens qui font des choses monstrueuses dans notre monde que je ne puis comprendre, mais ils pensent qu’elles sont justifiées. Mon travail d’acteur est de les personnifier autant que possible pour le bien de l’histoire.

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