La reine des neiges : La critique

Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel… En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas.

CRITIQUE DE TWILL :
Les films d’animation Disney ont toujours su se renouveler et se différencier des autres en s’appuyant sur 3 principes fondamentaux : des histoires captivantes, des mondes ou l’on peut se projeter et des personnages à qui l’on peut s’identifier.

La Reine Des Neiges ne fait évidemment pas exception à la règle puisque que nous sommes plongés dans un magnifique monde, rappelant les fjords norvégiens, ou 2 soeurs Elsa et Anna soufflent le chaud et le froid dès leur plus tendre enfance, nous démontrant que le feu et la glace sont si intenses qu’ils doivent être réunis à tout prix.

Le contraste est à la fois saisissant et captivant entre leurs caractères, leurs vêtements et les différents sentiments qui les animent tout le long du film. De la joie à la tristesse, de la folie à la colère ou de l’amour à la haine.

Le plus admirable dans le film est donc bien le soin apporté au développement du caractère des protagonistes (même le renne !). Anna est par exemple une princesse contemporaine et moderne comme on n’en n’a jamais vu dans un conte de fées et qui nous ressemble en de nombreux points, même au réveil. Malheureusement, tous ces personnages, attachants et plus complexes qu’il n’y parait, sont desservis par la simplicité et la naïveté de cette histoire linéaire sans surprise, qui fera néanmoins son petit effet sur le véritable public à qui elle est destinée.

la Reine Des neiges est malgré tout un film d’animation qui plaira et en surprendra plus d’un, notamment avec sa morale inattendu. Pour la première fois ou presque, on apprend qu’au royaume d’Arrandelle, on n’a plus forcément besoin d’un prince charmant pour s’en sortir. Ca tombe plutôt bien, il n’existe pas non plus dans nos vies.

CRITIQUE DE FRANK MIKANOWSKI :
Depuis le tout premier long métrage de Walt Disney, Blanche Neige et les sept nains, la branche animation de la souris est intimement liée aux contes de fées et histoires de princesses. La plupart du temps musicales, ces films sont solidement ancrés dans notre inconscient collectif. La fin d’année est synonyme pour beaucoup d’entre nous de la sortie annuelle de notre enfance pour aller voir le Disney de Noël. C’est vous dire à quel point La reine des neiges est attendu par le grand public tant sur le papier le film semble l’héritier de cette belle tradition.

Après Raiponce et Les mondes de Ralph qui marquaient enfin l’entrée de Disney Animation dans l’excellence des longs métrages en CGI dominés par Pixar et Dreamworks, La reine des neiges confirme l’essai. A la vision du film, je pense qu’on ne peut pas être plus dans la tradition Disney, ce qui est un argument pour ou bien contre selon que c’est ce que vous attendez ou pas du film. Graphisme, utilisation des personnages secondaires comiques, grandes envolées lyriques, tout est à sa place. Seule modification notable, les princes et princesses ont des motivations beaucoup moins cruches qu’avant, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, surtout que cela ne va pas à l’encontre de la mythique magie Disney.

Personnellement, à la vision des premières images en juillet dernier, j’avais très peur du personnage d’Olaf le bonhomme de neige. Instantanément, j’avais eu envie de déclencher un lance flamme tout en me disant que ce serait sans doute le personnage favori des enfants. Après la projection, cela reste pour moi un personnage pénible dans le sens où, pour moi adulte, il ajoute du comique à des moments que je voudrais voir rester dramatiques, mais globalement cela passe mieux que ma première impression.

Le point le plus positif du film est la musique. La partition composée par les auteurs d’Avenue Q et The Book of Mormon est tout simplement fabuleuse. Si le film est un succès, je suis persuadé qu’il y a tout ce qu’il faut pour monter une comédie musicale à Broadway (et bien sûr à Mogador). La chanson titre Let it Go m’a d’ailleurs carrément poursuivie pendant plusieurs jours après la projection.

La reine des neiges est un grand Disney de Noël qu’il serait dommage de manquer.

 Durée du film : 1 h 40
 Titre original : Frozen
 Date de sortie : 20 novembre 2013 (Grand Rex) - 4 décembre 2013 (France)
 Réalisateur : Chris Buck et Jennifer Lee
 Scénariste : Jennifer Lee et Shane Morris d’après l’oeuvre de Hans Christian Andersen
 Voix V.O. : Kristen Bell, Idina Menzel, Jonathan Groff, Josh Gad et
Alan Tudyk
 Voix V.F. : Emmylou Homs, Anaïs Delva, Donald Reignoux, Dany Boon et Bernard Alane
 Directeur artistique : Michael Giaimo
 Musique : Robert Lopez, Kristen Anderson-Lopez et Christophe Beck
 Décors : David Womersley
 Producteur : Peter Del Vecho pour Walt Disney Animation Studios
 Distributeur : The Walt Disney Company France

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