De Hitchcock à Abrams...

Date : 23 / 04 / 2013 à 20h00
Sources :

Source : Unification


NuqneH !

Depuis que je suis en visite sur votre belle planète, je me suis passionné pour le cinéma, celui d’hier avec Hitchcock à celui d’aujourd’hui avec Abrams, et j’avoue être bien déçu par son évolution…

Les films d’hier ne coûtaient pas le dixième de ce qu’ils coûtent aujourd’hui et pourtant le résultat était bien meilleur sur bien des points. Certes Cukor et Capra ne faisaient pas dans les effets spéciaux à tout va, les grandes images à grande esbroufe, les spectacles parano-giganto-déliro-splendido-extravaganto-stupéfiants, ils se contentaient de bonnes histoires, de bons dialogues, de bons acteurs, de bonne mise en scène…

L’atmosphère du film était ciselée avec moult détails, artifices simples mais géniaux. Les acteurs n’avaient pas le choix, ils devaient être bons, car nul effet spécial n’allait cacher leur insuffisance. La mise en scène devait être vraiment originale, car elle était la première chose que l’on voyait. Les réalisateurs avaient la passion et l’amour de leur art.

Aujourd’hui, on a droit à un tel déferlement d’explosions, de 3D, de pim, de pam, de poum, de schbrouff, de schazam, de switch, de barang, etc. que l’on n’entend plus de dialogue talentueux, de jeu bien ficelé, de progression narrative bien construite.

Orson Welles, dans son Othello (4 ans de tournage), évoque l’assassinat de la belle, uniquement par des ombres sur le mur. Pas de sang, pas de glotte en train de hurler en gros plan, juste une suggestion…

C’est ça, le talent. Certes, actuellement, des Tim Burton, ou des Terry Gillian savent encore faire de bonne choses, dignes de leurs prédécesseurs, mais ils sont de moins en moins nombreux à avoir la vraie passion, et le talent qui va avec. On ne sait plus suggérer, emporter le spectateur par des artifices délicats, on ne sait lui apporter de l’émotion que par du brutal, du trivial, du spectaculaire.

De temps en temps, quelques ovnis, comme le "Projet Blair Witch" viennent surprendre, mais ils sont vite récupérés et marchandisés.

Ne restent que des grandes productions dont le seul but est de faire de l’argent. Certes, tous les producteurs ont le désir de faire leur beurre, mais ils le faisaient avant avec plus de discrétion, tentant de faire de vraies œuvres, quitte à dérouter, ou surprendre. A prendre des risques, quoi…

Bon, c’est pas tout, mais je vais aller me faire mon cinoche à moi, dans mon plum’

Et comme disait Khaless : « C’est ça, dors, on aura la paix. Et te filme pas en train de dormir !… »

Qapla’



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