Le Hobbit - Un voyage inattendu : La critique

Date : 06 / 12 / 2012 à 20h25
Sources :

Source : Unification


SYNOPSIS



Les aventures de Bilbon Sacquet, entraîné dans une quête héroïque pour reprendre le Royaume perdu des nains d’Erebor, conquis longtemps auparavant par le dragon Smaug. Abordé à l’improviste par le magicien Gandalf le Gris, Bilbon se retrouve à intégrer une compagnie de 13 nains menée par Thorin Ecu-de-Chêne, guerrier légendaire. Ce voyage les emmènera au Pays sauvage, à travers des territoires dangereux grouillant de gobelins et d’orques, de wargs assassins et d’énormes araignées, de changeurs de peau et de sorciers.



NOTRE AVIS


Depuis la sortie du dernier volet du Seigneur des anneaux, les fans n’avaient qu’une idée en tête, celle de remettre le couvert avec Le Hobbit et si possible retrouver toute l’équipe qui avait fait le succès de la trilogie. Vœux exaucés avec l’arrivée sur nos écrans de ce Voyage inattendu.

On n’avait pas trop de craintes à ce sujet, vous pouvez donc vous installer dans la salle de cinéma en ayant l’assurance de voir un spectacle en totale adéquation avec le Seigneur des anneaux. Dans 2-3 ans, vous pourrez sans aucun souci faire des marathons Hobbit-Seigneur et voir un spectacle cohérent de la première à la dernière image. Acteurs, designs, architectures, costumes, mouvements amples de caméra, tout est en place pour ça.

L’inconnu se situait plus sur ce que Peter Jackson et son équipe allait apporter au livre d’origine pour lui conférer la même ampleur que le Seigneur. Le Hobbit, s’il se passe dans le même monde avec des protagonistes communs, est un livre beaucoup plus lumineux, moins désespéré et surtout moins épais. Si la gageure était pour le Seigneur de condenser les nombreux évènements des 3 livres en seulement 3 films, celle du Hobbit est au contraire de diluer en le musclant l’action d’un seul livre. Et pour ce premier film, ce n’est qu’en partie réussi.

Une fois l’avant-propos de la conquête du Royaume des Nains par le dragon Smaug terminé, nous nous retrouvons chez Bilbo dans sa chère Comté. Et cette partie dure… dure… dure longtemps. Gandalf arrive, puis un nain, puis un autre nain, puis encore un autre nain... Ça mange, ça boit, ça chante, ça jongle avec des assiettes, bref ça occupe le temps et accessoirement cela justifie le découpage en deux films… euh pardon… en trois films. Ce n’est pas que ces scènes ne soient pas réussies, bien au contraire, mais on n’est pas venu pour ça, on est là pour partir à l’aventure ! Et une fois que ça commence, c’est beau et c’est bon. Les moments de bravoure se succèdent et l’action est toujours lisible ce qui est assez incroyable quand vous dénombrez les protagonistes qui sont en même temps à l’écran. Certes, de temps en temps, c’est un peu too much, notamment dans le combat chez les Goblins.

Le must reste le bestiaire incroyable en tout genre qui peuple le film. C’est sans doute sur la variété de gueules à l’écran que le film marque le plus de progression par rapport au Seigneur des anneaux. Et le must du must est bien entendu Gollum. Grâce à Andy Serkis qui se retrouve à nouveau derrière et les talentueux animateurs de l’équipe de Jackson, Gollum reprend la couronne du personnage en images de synthèse ayant le plus de charisme et d’âme.

Que dire de Martin Freeman dans le rôle-titre à part qu’il est le choix parfait. Si Elijah Wood était la bonne personne pour incarner le coté “victime de sa destinée” de Frodo, Freeman est extra pour conférer à son personnage le coté volontaire de Bilbo. L’alchimie de groupe qui avait si bien fonctionné avec les acteurs de la Communauté de l’anneau se retrouve à nouveau avec les 13 nains qui accompagnent Gandalf et Bilbo. Mention spéciale au charisme débordant de Richard Armitage (Thorin). Et le plaisir est à son comble quand Cate Blanchet (Galadriel), toute en séduction irréelle, s’entretient avec Ian McKellen.

Si la 3D est vraiment excellente, il est à noter que la projection presse du film s’est effectuée en 24 images/secondes et non pas en 48 images. Nous ne pouvons donc pas vous donner notre avis sur ce qui devait être la révolution technologique du film. Rappel, il n’y a qu’une cinquantaine de salles en France qui devraient être capables de diffuser le film dans ce format.

A ne pas rater !

BANDE ANNONCE




FICHE TECHNIQUE




- Durée du film : 2 h 45
- Titre original : The Hobbit : An Unexpected Journey
- Date de sortie : 12 décembre 2012
- Réalisateur : Peter Jackson
- Scénariste : Peter Jackson, Philippa Boyens, Frances Walsh et Guillermo del Toro d’après l’oeuvre de J.R.R. Tolkien
- Interprètes : Ian McKellen, Martin Freeman, Richard Armitage, Ken Stott, William Kircher, James Nesbitt, Stephen Hunter, Dean O’Gorman, Aidan Turner, Ian Holm, Elijah Wood, Hugo Weaving, Cate Blanchett, Christopher Lee, Benedict Cumberbatch et Andy Serkis
- Directeur photo : Andrew Lesnie
- Musique : Howard Shore
- Décors : Dan Hennah
- Costumes : Bob Buck, Ann Maskrey et Richard Taylor
- Producteur : Peter Jackson, Frances Walsh, Carolynne Cunningham et Zane Weiner pour New Line Cinema, Metro Goldwyn Mayer, 3Foot7 et WingNut Films
- Distributeur : Warner Bros. France

LIENS



- Lien vers site officiel du film
- Lien vers fiche allociné.fr
- Lien vers fiche imdb.fr

PORTFOLIO



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