Les lignes de Wellington : la critique

Date : 20 / 11 / 2012 à 20h10
Sources :

Source : unification


SYNOPSIS



En septembre 1810, les troupes napoléoniennes, emmenées par le Maréchal Masséna, envahissent le Portugal. Lors de la bataille de Buçaco, Masséna est défait. Pour autant, Portugais et Britanniques, sous le commandement du Général Wellington, battent en retraite. Wellington espère ainsi attirer l’ennemi à Torres Vedras, où il a fait bâtir des lignes de fortifications infranchissables. Cette stratégie, couplée à une opération de terre brûlée, plonge les populations civiles dans l’exode.

Accompagnant les soldats dans leur marche, tout un peuple subit au quotidien les déchirements de la guerre et progresse à travers les villages en ruines, les forêts incendiées et les cultures dévastées. Certains réaffirment leur volonté de résister à l’envahisseur, d’autres profitent du désarroi général pour laisser libre cours à leurs bas instincts. Le tourbillon de l’Histoire précipite alors les destinées individuelles et romanesques de nombreux personnages tels le lieutenant Pedro de Alencar, la jeune anglaise Clarissa Warren, le revendeur ambulant Pena Branca, le sergent Francisco Xavier ou la prostituée Martirío. Tous convergent vers les lignes de Torres Vedras où la bataille finale décidera du sort de chacun.

NOTRE AVIS




Dans la série "films en costumes : le retour", Les Lignes de Wellington mérite à coup sûr une place de choix au palmarès. Initialement un projet de son époux défunt Raul Ruiz, le long métrage de Valeria Sarmiento est bien plus qu’un hommage.

Entourée par de nombreux fidèles, acteurs et équipe technique, la réalisatrice livre ici pourtant un témoignage d’amour fort révérencieux au célèbre cinéaste.
Techniquement irréprochable son œuvre est fidèle à la vision de son mentor.

Une photo parfaitement maîtrisée, une lumière évocatrice, on est dans un cinéma qu’on a un peu perdu l’habitude de voir, de l’ordre de la fresque historique. Fort réussie. Qui s’observe comme on admire un tableau de maître.

La présence tout au long de l’histoire de ce peintre français, Lévêque, incarné par Vincent Perez, qui suit l’avancée de l’armée de Wellington vers ses fameuses lignes de défense, ponctue d’ailleurs le récit de cette référence picturale, qui donne au film un relief très particulier.

Toutes ces "petites histoires" qui se mêlent pour venir forger La grande, nous ramène vers un cinéma à la limite du didactique, une forme de récit que les méthodes modernes de tournage rendent extrêmement plus vivant.

De fait, si le film affiche 2 heures 31 à la pendule, on se surprend à trouver cela presque trop court.

Épique !

BANDE ANNONCE





FICHE TECHNIQUE




- Durée du film : 2 h 31
- Date de sortie : 21 novembre 2012
- Titre original : Linhas de Wellington
- Réalisateur : Valeria Sarmiento
- Scénariste : Carlos Saboga
- Acteurs : John Malkovich, Marisa Paredes, Melvil Poupaud
- Directeur photo : André Szankowski
- Décors : Isabel Branco
- Régisseur général : Ana Pinhao Moura
- Musique : Jorge Arriagada
- Producteur : Clap Filmes
- Distributeur : Alfama Films (ex-Alma Films)



LIENS


- Lien vers site officiel du film
- Lien vers fiche allociné.fr
- Lien vers fiche imdb.fr


PORTFOLIO



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