Le sommeil d’or : La critique
SYNOPSIS
Le cinéma cambodgien, né en 1960, a vu son irrésistible ascension stoppée brutalement en 1975 par l’arrivée au pouvoir des Khmers Rouges. La plupart des films ont disparu, les acteurs été tués et les salles de cinéma été transformées en restaurants ou karaokés. Le sommeil d’or filme la parole de quelques survivants et tente de réveiller l’esprit de ce cinéma oublié.
NOTRE AVIS
Essor, gloire et annihilation de la production cambodgienne, c’est le sujet du documentaire Le sommeil d’or réalisé par David Chou. Curieuse destinée que celle de ce cinéma qui a connu une croissance exponentielle de sa production avant de se voir rayé de la carte par le dictateur Pol Pot et les Khmers Rouges.
Totalement revendiqué par le réalisateur et accessoirement rendu quasi impossible par l’absence d’archives, je dois dire que la non-présence d’extraits visuels de films m’a souvent rendu assez difficile la vision de ce documentaire. Cette absence de matière est souvent compensée par de longs plans contemplatifs d’anciens cinémas ou lieux de tournage avec une illustration sonore (chansons provenant des films ou bande sonore). Malheureusement, cela ne m’a pas permis de m’approprier le sujet et, du coup, je suis souvent resté de marbre devant des plans qui aurait dû avoir sur moi un effet émotionnel.
Il faut reconnaitre la grande qualité des témoignages recueillis des survivants de cette époque. Ils ne sont plus très nombreux mais les confidences et anecdotes des producteurs, réalisateurs, et actrices qui ont tout perdu pendant ce génocide, permettent au Sommeil d’or de capturer le foisonnement de ce cinéma populaire et, par les destins individuels de ses personnes, nous montre le traumatisme vécu par le peuple cambodgien. A noter aussi la superbe photographie du film pas toujours présente dans le genre documentaire.
Intéressant…
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1h40
Titre original : Golden Slumbers
Date de sortie : 19 septembre 2012
Réalisateur : Davy Chou
Interprètes : Dy Saveth, Ly Bun Yim, Yvon Hem, Ly You Sreang
et Sohong Stehlin
Directeur photo : Thomas Favel
Musique : Jérôme Harré
Producteur : Jacky Goldberg pour Bophana Production, Araucania Films et Studio 37
Distributeur : Bodega Films
LIENS
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PORTFOLIO
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