Revolution : les patrons répondent aux questions brûlantes

La série de NBC Revolution parle peut-être d’un mystérieux black-out global, mais il ne semble pas y avoir eu tellement de secrets durant la conférence de presse de l’été de la Television Critics Association à Beverly Hills. Même si les révélations peuvent laisser un peu sur sa faim...

Pour commencer les producteurs exécutifs Eric Kripke (Supernatural) et Jon Favreau (Iron Man) ont fait mine de sortir de la réserve attendue pour donner quelques explications à propos du fameux black-out : « Tout ce qui émet des étincelles, chaque circuit qui transporte une charge électrique… c’est simple, la règle limpide » a dit Kripke. « Cela signifie les batteries et prises électriques, les moteurs… »

Bien entendu, la grande question au cœur de Revolution est "Pourquoi le monde sombre encore une fois en l’an 2012 ?". Heureusement pour Kripke, la cause qu’il évoque lui, esquive l’ultime inondation.

Point de déluge à l’horizon, plus que de fin du monde, c’est plutôt de civilisation qui s’éteint dont il est question...

« J’avais une réponse qui expliquerait toutes les différentes facettes - pourquoi l’énergie disparaissait, et pourquoi certaines personnes parviennent à la faire revenir - mais bien sûr, cela ne vient que de l’imagination d’un scénariste » a répondu Kripke à TVLine. « Alors on a ramené un physicien et on lui a posé des questions très spécifiques : "si cette technologie était possible, et si cela devait arriver et que cela arrive, serait-ce chose possible ?" Et il a répondu que oui, cela s’explique en vérité, et cela fait sens. »

Kripke bien entendu, n’était pas totalement prêt à divulguer le véritable « comment » il en est arrivé là, ni ce que lui a révélé au juste le physicien, mais il s’est amusé à ruiner une des théories les plus communes : « Il y a plein de choses qui pourraient griller tout le réseau (électrique) - par exemple, la réponse dans notre série n’est pas une tempête solaire - » a-t-il révélé. En s’amusant du scoop destiné à la presse : « Pas une tempête solaire ! »
Dans tous les cas, la perte d’énergie décrite dans Revolution, ouvre la voie à une société post-apocalyptique - pas si éloignée de celles décrites dans Falling Skies, The Walking Dead, ou Jericho - où l’on suit une bande de survivants ( menée par Billy Burke- The Closer) qui s’embarquent dans une difficile quête. Et c’est cet arc narratif que Kripke et Favreau espèrent voir les spectateurs apprécier, et non avoir une série juste considérée comme le dernier super-thriller-sérialisé à la mode.
« Certains élément sont "sérialisés" » a concédé Kriple. « Mais ils sont sur une plus large quête mythologique, avec toutes sortes d’aventures coup de pied au cul, tout du long. »

A propos du recrutement d’Elizabeth Mitchel (Lost) Kripke a bien voulu dire que son rôle n’avait rien à avoir avec les précédents. "... on a vu où allait le personnage. Certaines choses se révèlent toutes seules... et on a commencé à réaliser qu’il y avait des facettes du personnage qu’Elisabeth serait la meilleure à jouer."

En ce qui concerne des détails comme par exemple comment un des personnages arrive à se procurer de la glace après le black-out, les auteurs ont précisé que "dans une société pré-industrielle il était tout à fait possible d’avoir de la glace. On allait chercher ces énormes blocs (des glaciers)... et ont les transportait jusqu’à la côte, à cheval, et les blocs étaient bien sur plus petits à l’arrivée. "
Et le "faiseur de glace" en question est un homme intelligent : "La glace c’est le pouvoir dans ce monde"... a ironisé Kripke.

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