Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare : La critique
SYNOPSIS
Que feriez-vous si la fin du monde arrivait dans 3 semaines ?
C’est la question que toute l’humanité est obligée de se poser après la découverte d’un astéroïde se dirigeant tout droit vers notre planète. Certains continuent leur routine quotidienne, d’autres s’autorisent tous les excès, toutes les folies. Dodge est quant à lui nouvellement célibataire, sa femme ayant décidée que finalement, elle préférait encore affronter la fin du monde sans son mari. Il décide alors de partir à la recherche de son amour de jeunesse, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans. Mais sa rencontre avec Penny risque de bouleverser tous ses plans.
NOTRE AVIS
Imaginez une suite à Armageddon de Michael Bay dont le postulat de départ serait l’échec de la mission de Bruce Willis. Imaginez une suite qui ne serait pas centrée sur des héros mais sur les réactions du péquin moyen à l’inévitable fin du monde qui lui pend au nez. C’est cette histoire garantie 100% sans effets spéciaux dévastateurs auquel nous convie la réalisatrice Lorene Scafaria. Road Movie non totalement assumée par la réalisatrice, le film nous emmène suivre un courtier en assurance qui décide de partir à la recherche de son premier et véritable amour.
Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare est donc avant tout un film d’acteurs. La première réussite du film est le choix de Steve Carell pour jouer cet individu qui au premier abord semble sans intérêt. Il sera accompagné dans sa recherche par sa voisine. Véritable antithèse du personnage de Carell, Keira Knightley joue une jeune fille totalement déconnectée de la réalité, et qui servira de catalyseur à la transformation psychologique du personnage masculin.
Je dois vous dire que je ne suis pas au départ particulièrement fan des prestations de Steve Carell, mais en l’occurrence, il m’a assez bluffé sur ce coup-là. Moi qui m’attendais à une pure comédie, c’est sur le plan émotionnel que j’ai particulièrement apprécié le film. L’évolution et l’interprétation de Carell se fait au long du film tout en finesse et c’est avec beaucoup de tristesse qu’on quitte ces personnages à la fin du long métrage. A l’intériorité et la gravité de Carell répond donc l’exubérance et l’optimisme de Knightley. J’ai été d’ailleurs moins impressionné par le jeu beaucoup plus mécanique voire un petit peu surjoué de l’actrice des premiers Pirates des Caraïbes.
Pendant leur périple, ils croisent toute une galerie de personnages assez réussie. A noter la prestation hallucinante de William L. Petersen (Les experts)qui prend les deux personnages en auto-stop.
Une expérience drôle-amère pour un film de fin du monde différent…
BANDE ANNONCE
FICHE TECHNIQUE
Durée du film : 1h40
Titre original : Seeking a Friend for the End of the World
Date de sortie : 8 août 2012
Réalisateur : Lorene Scafaria
Scénariste : Lorene Scafaria
Interprètes : Steve Carell, Keira Knightley, Melanie Lynskey, Adam Brody, Gillian Jacobs, Connie Britton, Patton Oswalt et Derek Luke
Directeur de la photographie : Tim Orr
Musique : Rob Simonsen et Jonathan Sadoff
Décors : Chris L. Spellman
Costumes : Kristin M. Burke
Producteur : Steve Golin, Joy Gorman, Steven M. Rales et Mark Roybal
pour Mandate Pictures, Indian Paintbrush et Anonymous Content
Distributeur : SND
LIENS
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PORTFOLIO
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