Dylan Dog (Blu-ray) : Le test

Date : 27 / 07 / 2012 à 20h15
Sources :

Source : Unification France


Dylan Dog


Disponibilité : 18 juillet 2012
Distributeur : Seven7

Ce qu’ils en disent


La Nouvelle Orléans abrite un secret : la ville est aux mains de communautés de monstres qui vivent cachés parmi nous. Loups Garous, Vampires, Zombies partagent clandestinement notre quotidien.
Vêtu de sa mythique chemise rouge, et armé de son arsenal à balles d’argent, Dylan Dog est le gardien de ces forces obscures et veille à maintenir l’équilibre entre les communautés. Jusqu’au jour où une série de meurtres ensanglante la ville et menace de déclencher une guerre des monstres...


Ce qu’on en pense


Dylan était un "gardien", mais depuis l’incident, il est maintenant un simple détective privé sans histoire... ou presque. Gardien, il l’était de l’équilibre entre les forces de l’ombre, des communautés des créatures surnaturelles qui peuplent le monde et la nuit et plus précisément ici les rues de La Nouvelle Orléans. Maintenant, il gère les simples affaires de divorce, les risques sont beaucoup plus mesurables. Pourtant, les rues de La Nouvelle Orléans vont de nouveau avoir besoin de lui et il ne saura résister bien longtemps à cet appel, il a ça dans le sang et il ne fallait surtout pas s’en prendre à ses amis.

Comme un True Blood, il faut accepter le postulat suivant : Les morts se relèvent (parfois) de leur tombes et les loups-garous côtoient les vampires mais à l’insu des humains. Et à partir de là, on plonge dans une histoire classique de polar mais avec des monstres. Parce que la grande force et la grande originalité de ce film viennent du fait qu’il est monté comme un bon vieux film de détectives privés des années 50, un polar avec toutes les ficelles du genre transposées dans un univers fantastique à la True Blood avec tous les monstres précités.

Déjà il y a le détective privé à l’ancienne, sûr de lui, charmant et charmeur, utilisant les vieilles méthodes mais avec ses blessures (et donc son point faible que l’on apprendra en flashback). Il y a les indics, les petits malfrats, la mafia locale avec son parrain loup garou, les vampires trafiquants de drogue... Mais ça ne s’arrête pas juste à cette ressemblance physique puisque la narration elle-même est proposée comme celle d’un polar avec la voix off entre les scènes qui expliquent le déroulé de l’histoire et qui permettent aussi d’avancer plus vite dans l’histoire avec de nombreuses et précieuses explications.

Tout y est, jusqu’au retournement final que le beau Dylan attendait parce qu’au final le héros c’est bien lui et il savait à quoi s’attendre mais il nous laissait espérer que tout ne se terminerait pas ainsi... pourtant ! Entre temps, il faut retrouver un artefact magique (le cœur de Bélial) qui pourrait mettre en danger l’équilibre du monde s’il tombait entre les mauvaises mains.

Nous sommes en présence ici de l’adaptation d’une bande dessinée Italienne peu connue en France (en tout cas moins que les héros des franchises des univers DC ou Marvel ou alors seulement par un public d’initiés). On y retrouve un Brandon Routh très crédible et plutôt à l’aise malgré l’échec de sa version de Superman. N’étant pas familier avec l’univers de la BD Italienne, il me sera impossible de juger de la qualité de l’adaptation mais une chose est certaine c’est que le héros a été américanisé pour se fondre au background fantastique de la Nouvelle Orléans proposé ici. Mais d’après ce qui peut se lire sur Internet à ce propos, l’adaptation est loin de ressembler à l’original.

Pourtant, le film est très plaisant à regarder, non dénué d’humour grâce aux personnages secondaires, avec quelques bonnes trouvailles comme les réunions de morts-vivants anonymes, les mêmes morts-vivants qui occupent des places dans la société comme les travailleurs de la morgue, le marché noir de pièces détachées (entendez là parties de corps) pour morts-vivants, ou encore les serveurs dans les fast-food. Le film contient ce qu’il faut d’action pour ce genre de film doté d’effets spéciaux de très bonne facture. Superman a du mouron à se faire parce que les monstres sont gros, grands et coriaces.

On est donc en présence ici d’un bon divertissement efficace et original de la part de Kevin Munroe (Les Tortues Ninjas) avec de bonnes idées, un rythme souvent mis à mal par les parties plus légères mais qui tient largement la route. Certains thèmes plus profonds émergent comme la dégénérescence de la société, la dure lutte entre le bien et le mal....

Caractéristiques techniques


• Vidéo : 2.35 - 1080p - 16/9ème compatible 4/3
• Audio : Anglais et Français 5.1 DTS HD Master Audio
• Sous-Titres : Français
• Durée : 108 min

Une image soignée et de qualité très correcte, sans toutefois être cristalline pure, elle respecte les standards actuels et convient parfaitement à l’ambiance glauque du film.

Les 2 pistes audio sont toutes deux en 5.1 DTS HD Master Audio, ce qui est un véritable plus pour apprécier le film. Ce n’est pas avec cela que vous pourrez calibrer votre installation mais elles ont suffisamment de punch pour servir le film. Les dialogues sont bien intégrés à la bande son que ce soit sur la VO ou la VF qui s’en sort pas mal au niveau du doublage. Mention spéciale aux bruits des monstres englobants.

Bonus


Rien لا شيء niets
Nothing ezer nic
Nada intet inget
Nichts τίποτα kitu
Ничто| niente ไม่มีอะไร
何もです nihil niks

Visuels DVD et Blu-ray


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On en a parlé


Dylan Dog : Brandon Routh campe un nouveau superhéros

portfolio


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