Mentalist : Simon Baker, le Mentalist, résiste …

Date : 07 / 11 / 2011 à 00h10
Sources :

Source : Collider


Et Steve n’en saura pas plus car devant son insistance à dévoiler ce qu’il va advenir de l’histoire de Red John, Simon est intraitable :

« C’est dur de me poser cette question, parce que je connais en quelque sorte la réponse, mais je ne veux pas vous la donner. » dit-il en riant.

Et s’il veut bien convenir que Bruno Heller et lui ont souvent discuté la question ensemble, il refuse d’en dire plus. Et quand Steve s’inquiète de voir la durée du show dépendre de l’arche narrative consistant dans la traque du tueur, Baker explique :

« Je pense que c’est important de conserver l’équilibre entre l’idée de la mythologie et le fait de ne pas rester bloqué complètement la dessus. Si vous restez sur le concept de John le Rouge, uniquement, cela ira très vite, et vous devrez toujours aller très vite. Si vous tournez un peu autour du pot, en apportant une petite touche ici et là, en gardant ça vivant, et en rendant le show attrayant par ses épisodes aux intrigues bouclées, vous obtenez cette sorte d’équilibre entre deux mondes. Pour moi, c’est important d’avoir un équilibre entre la comédie et le drame dans une série. Il faut bien sûr avoir des enjeux, mais il faut aussi de la brièveté et de la légèreté. Ou sinon, ça devient un peu lourd et risque d’être plombé par le mélodrame. »

Steve tente une diversion en lui demandant s’il aime les comics et s’il a entendu les rumeurs qui courent sur certains forums, où d’aucuns le verraient bien dans le rôle de Docteur Strange.

Non, apparemment, mais fan de films tirés des comic books, ça oui.

« J’aime beaucoup les films tirés des comic books, mais uniquement ceux que j’ai lu quand j’étais gamin. J’ai trouvé que tout Batman était du vrai bon boulot, et qu’Iron Man était fantastique. C’était un film vraiment bien fait. J’ai trouvé Captain America un peu court. Thor … pas tellement. J’ai vraiment adoré Hulk. Je les aime bien tous les deux en fait. J’ai trouvé ça intéressant. J’attends impatiemment The Avengers. Docteur Strange … je ne sais pas. Il ne m’est pas très familier. »

Après tout, relève Steve, Marvel va sortir au moins deux films par an dans les prochaines années et ça laisse de la marge. Il interroge Simon sur ses projets durant les pauses entres les différentes saisons de Mentalist (au cours desquelles il a pris l’habitude de travailler pour le grand écran). Vous voyez-vous faire un grand film pour Hollywood ? Y avez-vous pensé ?

« J’y ai pensé. » Confirme Simon. « Des films comme Margin Call sont fantastiques parce qu’ils me font prendre une vraie pause. Je fais quelque chose d’intéressant, de motivant, et vraiment différent. Je développe par ailleurs un ou deux projets personnels. Il y a aussi un ou deux trucs qui se dessinent. C’est un équilibre. Comme ça marche, avec le succès de ma série … je suis à 85 % dessus, et je continue à me diversifier pour moi-même, et pour que dans l’esprit des gens, dans le super marché, quand je les croise, ils ne m’associent pas uniquement au Mentalist. Pour moi, c’est important de résister à ça, en faisant d’autres choses, par ailleurs. »

Et Steve veut savoir à quel projet Simon pense pour les prochaines pauses inter saisons. Voulez vous aller vers des films plus noirs ou vos agents vous ont trouvé quelque chose d’autre ?

« Je viens de faire deux films pas mal noirs » objecte Baker, qui commence à avoir son compte de personnages sombres.

« Dans Margin Call j’incarne un personnage plutôt morose. Et The Killer inside me de Michael Winterbottom que j’ai fait juste avant est un film vraiment noir… »

NDR – il y incarne un procureur désabusé et triste –

« … J’aimerais bien faire quelque chose qui soit juste un peu plus … je ne sais pas, de plus épanoui peut-être. Je ne suis pas sûr. Je verrai bien ce qui se présente et je ferai en fonction de mon état du moment.
Je suis aussi très, très fatigué, à vrai dire quand je prends cette pause. »

Steve revient à la charge sur le Mentalist en insinuant que peut-être Simon pourrait se lasser avant longtemps en dépit du succès de son personnage. Il arrive toujours un moment où on finit par en avoir marre et vous en êtes à la quatrième saison …

« On en est à la quatrième saison c’est vrai, mais mon personnage est assez différent de la plupart des personnages télé. Mon personnage a tellement de facettes différentes. » Et Simon d’argumenter sur le défi permanent que Jane représente pour lui. Et le plaisir qu’il éprouve à l’incarner.

« Je suis encore sous contrat pour 3 ans. » répond-il à Steve quand il lui demande s’il voit ce job durer jusqu’à 8 ou 9 ans ou, s’il se pose la question chaque année de continuer.

« Que la série dure ou non aussi longtemps, je ne suis pas sûr. Mais si c’est le cas, je serai présent à moins qu’on décide de me remplacer. » plaisante Simon.

Baker est loin de se lasser et se déclare très heureux dans cette entreprise où on lui laisse beaucoup de latitude. L’expérience de la mise en scène qu’il compte bien réitérer est très stimulante pour lui. Et Bruno Heller l’en a félicité à sa grande fierté.

Notamment pour le dernier épisode en date – 407 Blinking red light- qu’il considère comme ‘le meilleur qu’ils aient fait jusqu’ici’, lui a-t-il fait savoir dans un gentil petit mot.

« J’étais assez heureux de recevoir ce petit mot » souligne-t-il en faux ingénu.
Le fait d’être aujourd’hui producteur … tout ça est loin de la routine !

Véritable bourreau de travail, Simon Baker est constamment en train de répéter, de réfléchir au moyen de parfaire le show. Un élément très précieux pour l’équipe qui l’apprécie, toute entière … de Bruno Heller à ses petits camarades qui le taquinent souvent. La pire c’est Robin Tunney !

L’ambiance est plutôt fun sur le plateau semble-t-il. Et quand il s’agit de « chambrer », Robin se fait parfois un peu « lourde » … elle renouvelle assez peu ses blagues, se plaint le beau blond à qui elle envoie régulièrement les actrices invitées, avec la même demande : « Prendre une photo avec lui, pour leur grand-mère » … tant que ça la fait rire. Il se défend bien entendu de faire des blagues à ses collègues. Trop sérieux. Il en est incapable. « Et je n’ai pas beaucoup de temps pour ça … Il y a assez de trucs qui arrivent par accident, sans qu’on ait besoin d’en rajouter et de faire le moindre effort pour que quelque chose arrive. » déclare-t-il avec ironie.

NDR- Tiens donc.

Et quand Steve lui demande s’il improvise souvent, s’il est tenté de changer des choses au script ou au dialogue, fort de son expérience de quatre ans dans la peau du personnage, Simon Baker invoque encore le respect du travail d’autrui.

« Je n’aime pas mettre le bazar. Il m’arrive de donner mon avis sur le dialogue parfois, mais je n’aime pas trop intervenir. Bruno m’a toujours donné suffisamment d’espace pour jouer et dans certains cas de travailler avec lui, mais en dernier ressort il est maître à bord. »

Sage, le Simon. Et discipliné, en apparence. Certainement plus facile à gérer que Jane !
Mais à n’en point douter tout aussi redoutablement efficace dans son travail. Et s’il ne conçoit pas son art en termes de concurrence, il y a fort à parier qu’un jour, il pourra s’aligner avec ses collègues réalisateurs sans rougir. C’est en tous cas ce qu’on lui souhaite. A lui et aux acteurs qui auront la chance de tourner avec lui.

En attendant il consacre la majeure partie de son temps à Patrick Jane qui en échange fait monter sa côte dans la profession et dans le coeur des fans.

Petit tour en coulisses ...


Mentalist est Copyright © Warner Bros. Television et Primrose Hill Productions Tous droits réservés. Mentalist, ses personnages et photos de production sont la propriété de Warner Bros. Television et Primrose Hill Productions.



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