Mentalist : La review - saison 1, ouverture

C’est en effet avec grande impatience que les fans du Menstalist attendaient la suite des aventures de Patrick Jane et ses petits camarades du CBI. Tant ceux qui s’en sont arrêtés à sa douloureuse confrontation avec John le Rouge à la fin de la saison 2 (sur TF1) que ceux ... qui ont eu la stupéfaction d’assister à la toute dernière ... de la saison 3... (outre-atlantique, sur CBS).
Dans un final qui en aura surpris plus d’un, Bruno Heller a jeté les bases d’une toute nouvelle approche et la saison 4 promet de belles surprises ! Septembre apportera son lot de réponses à chacun, en fonction de l’état de son avancée dans le visionnage de cette excellente série ...

En attendant, pour tous ceux qui ne le connaissent pas encore, et ceux qui veulent revenir sur les évènements qui ont amené notre charmant consultant là où il en est ... Petite séance de rattrapage.

« Comportementaliste », c’est ainsi qu’aurait pu se nommer le show. Car si l’art de Patrick Jane est bel et bien de décrypter le comportement des gens, et de tirer parti de leurs failles, au risque d’aggraver ses propres blessures, il est aussi celui de Bruno Heller et de sa fine équipe de scénaristes. Qui sur la base d’intrigues souvent simples, articulent avec finesse les circonstances et les agissements d’une population étudiée avec curiosité et minutie.
Décrivant avec élégance, jusque dans ses plus bas instincts, la société américaine et surtout californienne, le Mentalist invite le spectateur à une lecture intelligente de l’âme humaine.
A travers les savoureuses aventures d’un « drôle d’oiseau », espiègle et ténébreux à la fois. Dans le « camp des gentils » mais prêt à tout, même au pire.

Mentalist : L’intégrale de la saison 1

Simon Baker - Patrick Jane

Robin Tunney - Agent Senior Teresa Lisbon

Tim Kang - Agent Kimball Cho

Owain Yeoman - Agent Wayne Rigsby

Amanda Righetti - Agent Grace Van Pelt

Disque 1 - Episode 1 : John Le Rouge

Ecrit par Bruno Heller
Réalisé par David Nutter

Un double meurtre très violent. Un smiley dessiné avec du sang. Tout le monde pense que John Le Rouge a encore frappé. Tout le monde sauf Patrick.

On entre de plain pied dans l’univers du Mentalist.
Dès la scène d’ouverture on plonge dans le quotidien du CBI, avec l’arrivée de Patrick Jane et de sa « boss » Teresa Lisbon, sur les lieux d’un crime apparemment résolu. Ils assistent à l’arrestation du présumé coupable mais Patrick ne s’en tient pas là. Il s’insinue dans la maison et va amplifier le drame familial. Provoque la rage de la mère de la victime, qui tire sur son mari, père abuseur, et le tue.
En quelques minutes, le décor est planté, et le personnage admirablement cerné !

Voilà un génial investigateur, sans scrupule, qui affirme son goût pour la justice expéditive :

« Ca n’est pas si grave que ça en a l’air … » lance-t-il aux forces de police qui déboulent dans la maison après son coup d’éclat.

Mis à l’écart par sa hiérarchie, il n’en rejoindra pas moins son équipe sur la scène d’un nouveau crime. Perpétré semble –t-il par un tueur en série démoniaque, qui a fait basculer sa vie dans l’horreur cinq années auparavant, en assassinant sa femme et son enfant.

Si l’histoire paraît peu originale de prime abord, et qu’un regard à peine exercé devine assez vite qui se cache derrière ces meurtres copiés, on se laisse séduire par les personnages qui font tout l’intérêt de la série, on s’en rendra compte bien vite.

Le Pilote campe immédiatement le personnage iconoclaste de Patrick Jane. Et distille habilement déjà, ici et là, les éléments d’un mystère qui va grossir au fil d’une arche narrative « à tiroirs » plutôt bien amenée.

On fait la connaissance de l’équipe : Teresa Lisbon, Kimball Cho, et Wayne Rigsby, agents chevronnés qui entourent Patrick Jane. Consultant, sorte de « profiler », ancien médium de foire, plus « observateur que doué de pouvoirs paranormaux », se décrit-il.

Ils accueillent Grace Van Pelt, une « bleue » qui apporte au groupe sa fraîcheur et « ses jolies courbes ».
Tout ce beau monde s’active pour enquêter sur le double homicide, tandis que Jane semble avoir très vite deviné le fin mot, et fait tomber le meurtrier dans un traquenard. Sans le moindre respect pour la procédure. Ce qui a le don d’irriter passablement sa patronne.

C’est ainsi qu’il fonctionne. Faisant fi de toute règle, Patrick Jane s’immisce partout et fait ce qu’il veut, sans se soucier des conséquences. Avec des résultats probants, c’est ce qui le protège au sein du service, à la tête duquel vont se succéder des supérieurs qui couvrent ses frasques, en dépit de leur propre agacement.

D’entrée de jeu on comprend le propos : la Vie n’est pas toute blanche ou toute noire. Tout a un prix.
Un épisode efficace, intelligent et accrocheur. L’idéal pour un pilote.

En bonus : des scènes coupées, dont une mystérieuse vue de Red John devant la télé et une dispute entre Lisbon et Jane assez épique. Dont l’argumentation sera distillée dans la suite de leurs échanges. Quelques prises de bec en perspective !

... à suivre.

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